
rue Principal du Bourg actuel de Guécélard, D.323, ex-R.N.23 ex-Route Royale N°26. ; traçant une diagonale quasi-centrale du Territoire communal- collection A.G.
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Mea fbula est in nomine meo
Mon Histoire est dans mon nom
Écu de Guécélard
* - Écu - s.m. - phonétique : é-ku ; du latin : scutum - du signifiant bouclier ; du grec skutos = peau - cuir ; se rattache à la racine : sanskrite : skit précisant : ouvrir - comparer : latin : cutis = peau ; l’ancien slave : shtitu pour shkitu ; a donné naissance à : scyld anglo-saxon ; ancien allemand : scilt définissant : bouclier.
Au Moyen Âge : les cavaliers avaient leurs écus criblé de traits. ; une devise des chevaliers: combattre à cheval avec la lance et l’écu.
L’écu portait le symbole héraldique d’un pays, d’un bourg, d’une famille.
Au-dessus du toit du Bordage, on distingue de toit allongé du « Point du jour ».
hotos tirées de e"ux négatif sur plaque de verre - non datée - probablement l'une des dernières avant la construction du pont sur lle Rhonne - Présence de la passerelle piètonne.On aperçoit le maison dans le Vieux Bourg , au raccordement du « Chemin dit de Sablé/L a Suze »- collection A.G.
Guécélard
Si, Guécélard est depuis l'an 740, placé dans le Haut Maine, ex-comté du Maine créé par Charlemagne pour administrer son vaste empire, devenu par décret de l'Assemblée Constituante le 28 juillet 1790 : département de la Sarthe ; il est indispensable de préciser que le « Maine en question » n'a jamais été, et surtout ne pouvait pas être classé : « Maine blanc » .
Il serait peut-être utile d'avoir des notions....?
Comme en témoigne, les traces, les vestiges nombreux sur le sol Guécélardais .
Celui-ci est strictement subordonné au transgressions océaniques, qui s'intercalent dans l'échelle des temps géologiques.
Le Haut Maine est placé dns la partie Orientale/Est de l’ancienne province dite du : Maine , bien qu’elle n’en respecte pas intégralement les contours. Traditionnellement le Haut Maine est subdivisé : en Maine Blanc - sous sol calcaire/crayeux de l’Est, et du Sud-est ; région centre : sous sol constittué de sables cénomaniens ocres à roussâtres ; Maine Noir, région de l’Ouest avec ses schistes ; du Horst du Bélinois, Horst du Saosnois et leurs affleurements Oxfordiens ( terres agricoles riches) ; la Champagne Mancelle, délimitant et séparant le Maine Noir du Maine Roux ; le Perche Sarthois et ses paysages ; le Val du Loir, et ses faluns, évoquent la Vallée de la Loire.
Mer Toarcienne de -1183 +/-1,5 à -175,6 +/- 2 M.a.
Mer Bajocienne de -171,6 +/-3 à -167,+/-3,5 M.a.
Mer Oxfordienne de 161,2 +/-4 à 155,0 +/-4 M.a.
Mer Cénomanienne , qui a recouvert le département de la Sarthe de 98,9 +/- 0,6 à 93,5 +/-0,2 M.a.
Mer Turonienne de 93,5 +/_0,8 à -89,3 +/-1 M.a. Mer Senonnienne ( craie du Crétacé )
Guécélard - son sous-sol,
* - Géologie - s.f. - phonétique : jé-o-lo-jî - du grec : gé signifiant : terre, et logos précisant discours - Science qui a pour but la constance des éléments qui composent le globe terrestre, de leur nature, de leur situation relative, et des causes qui ont déterminé cette situation.
Au Mésozoïque - Ère Secondaire, à la fin de l’époque du Crétacé inférieur à l’étage de l’Albien vers -108 +/-3 M.a. ; une nouvelle et très importante turbulence tectonique se produisit dans l’hémisphère Sud, occasionnant , outre l’éloignement irréversible du continent Sud Américain, de celui de l’Afrique, provoquant en plus de l’élargissement de l’océan Atlantique Sud, l’ouverture de la « Faille volcanique de Yema », le pivotement de l’Afrique sur elle-même ouvrant une échancrure prélude à l’existence de la mer Méditerranée, et un rehaussement généralisé du niveau océanique du globe terrestre, le super transgressions océanographique.
Ces deux transgressions marines ont manifestement marquées le sous sol Guécélardais, par l’importance des dépôts sableux. De 41 m. au Vieux Bourg, à 67 m au Plessis . Les sables du Cénomanien moyen, grossiers, roussâtres à foncé, recouverts par ceux de Cénomanien supérieur, graveleux, de couleur ocre/rouille . Ces sables plus ou moins colorés, ont donné par évidence l’appellation : Maine roux au « Pays Guécélardais « , par opposition au sous-sol calcaire/crayeux de : La Champagne Mancelle = Maine Blanc. Cette couleur roussâtre, est issue de la présence plus ou moins forte - hydroxyde de fer : FeO ( OH ). Il s’ensuivit : un nouvel affaissement du plancher Cambrien de la partie Occidentale de notre département . Les eaux océaniques venant du Nord s’engouffrèrent par le « goulet d’Argentan », débouchèrent par le « détroit d’Écouves », isolant « l’île de Perseigne » ; envahissant, submergeant la presque totalité de notre département, recouvrant 172.800 hectares.


à gauche : sable grossier du sous sol Guécélardais - Cénomanien moyen.
à droirte : sable graveleux du sous sol Guécélardais - Collection A.G.
* - Hydrologie - s.f. - phonétique : i-dro-lo-j - du grec : hudôr signifiant : eau et de logos précisant discours - exposé - partie de l’histoire naturelle qui traite des eaux de leurs espèces, de leurs particularités, de leurs proprités ; cette science est également dénommée : Hydatologie.
Équivaut à ce qui est cité dans plusieurs textes médiévaux : prairies naturelles du bord de Sarta/Sarte/Sarthe en dessous des « Bouches de l’Huisne ».
Le Rhonne
Le nom du « Rhonne », apparaît pour la 1ère fois dans des textes du fond ancien à la Médiathèque du Mans , le radical est incontestablement :« rhô » - ro, est une lettre de l’alphabet grec correspondant à « r » .
« Rodanus » , le texte du manuscrit du Glossaire de Vienne est plus ététendu, « roth violentum, dan et in Gallico et in Hebraeo iudicem ; ideo Hrodanus index violentus » Ro, variantes de Hro - Rho« Rhodanus », est mentionné d’abord dans le « Périple d’Aviénus en 626 », peut-être aussi pahylle, d’après Camille Jullian. Le même auteur écrit, une erreur partagée par certains auteurs anciens, aurait pour origine la parenté des noms du Rhône - Rhodanus - et du Pô - Eridanus.
Cours d'eau pérenne du Tertiaire de -65,5 +/-0,5 M.a. à 1,806 M.a.. à connu au début du Pléistocène -1,75 +/-0,05 M.a. une longue létargie par la glaciation.
C’est à la fin de la dernière glaciation de Würm IV vers -11.700/-11.500 av. notre ère, qu'un changement de l'axe de rotation de la Terre, provoqua un réchauffement généralisé de la température terrestre, époque : « Alleröd -9.800 à -8.800 », entrainant la fonte des glaces .Epoque où le Rhonne est apparu, sous une forme liquide, fluide, coulante ; d'où son apellation.. Il fallut attendre la fin Paléolithique, pour semble-t-il, un point de franchissement se créé à cet endroit.
Lieu de passage de troupeaux d'animaux herbivores ( aurochs, bisons, chevaux, cervidés,etc...) allant d'un lieu de pâturage à un autre dans la steppe/hrerbage de ce qui devait devenir : la « Plaine de Guécélard » herNéolithique - de -4.000 à -2.000 ans avant notre ère, pour qu’une voie de communications terrestre, franchisse ce cours d’eau à cet endroit


Cartes prouvant si besoin est , que le territoire de Guécélard, n'est pas parcouru par le petit cours d'eau : le Rhonne ; mais, seulement la parrtie limiité par la grande route LeMans - Angers - D.323? et le : " Bélinois ", c'est-à-dire un tiers - collection A.G.
Le Rhonne, est un petit cours d’eau, issu de l'Orée du Massif de Bercé - né dans la : « lande de Rhonne - Cne de Saint Mars d'Outillé ; qui ne parcourt pas le territoire de Guécélard, mais n’en traverse que la partie comprise entre la route D.323 - Paris - Nantes, via Le Mans, La Flèche, et la bordure Ouest du Horst Oxfordien du Bélinois, limitative avec le Bourray. Cette limite dont l’altitude oscille à +42 à Champbeslin ( entrée sur le territoire communal de Guécélard ) ; +41 à Malidor ; +41 à la base de la Butte de Monnoyer ; +42 au Gué Roger ; +44 au Gué Hurtebize ; +45 aux Cinq Chemins, tandis qu’en ordure de la grande rivière/à l’ESt on à Villette +36,8 ; à Buffe +36,8 ; à La Prée +39 ; au Bas du Vieux Bourg +36 . Haut du Vieux Bourg +37 ; confluence du Rhonne +36,4/+37,1 . Il faut tenir compte de la structuration Cénozoïque du sous-sol, et sol Guécélardais, la Sarthe, étant son collecteurelle est responsable de l’organisation hydrographique du bassin du Rhonne sur le territoire de Guécélard. Alors que les alternances climatiques du Quaternaire induisent à sa réorganisation. Le basculement de la portion de territoire placée dans la fourche formée par la faille de Brette et la faille d’Arnage, qui s’embranchent un peu au-dessus de Pontvallain, au cours de phases tectoniques du Bartonien et du Miocène, l’orientation de l’irrigation a été déterminée dans le bassin versant du Rhonne.* - Géographie - s.f. - phonétique : jé-o-gra-fî - du grec : gê signifiant terrre ; et graphô précisant je décris - Science qui a pour but la description de la terre, l’étude des accidents de sa surface, et de ses divisions conventionnelles.

Terres immergées au Cambrien
Terres émerhées au Crétacé Supérieur - 99,6 +/-0,6 M.a.Guécélard est géographiquement un point fixe et permanent, émergé après avoir été immergé lors de transgressions océaniques du Cénomanien moyen de -95,84 à -94,71 M.a. avec dépôt de sables grossiers ; et du Cénomanien supérieur de -94,71 à -93,5 +/-0,2 avec dépôt de sables graveleux. Il est très exactement placé par : 47° 52’ 33’’ Nord - 0° 07’ 46 ‘’ Est, au Sud-ouest de l’épicentre constitué par la cité Mancelle, d’une dépression hercynienne, calée entre la bordure occidentale/ouest du Bassin Parisien, et le rebord orientale/est d’une surrection hercynienne du socle Briovérien ( phase magmatique de - 590 à -540 M.a. /Cambrien - -542 +/-0,5 à -540 +5 M.a. du Précambrien supérieur ), de montagnes basses, érodées, connues sous le nom de du Massif Armoricain. Ce rebord orienté Nord/Sud, est composé d‘un alignement de reliefs. : Massif de Pail dans l’angle granitique Alençonnais pour le raccordement avec le prolongement orientale du Massif d’Écouves. Le prolongement de cet alignement vers le Sud, les Alpes mancelles , le Massif Silléen, les Coëvrons, la Charnie, coupé par le « détroit du Poitou ). Le point le plus bas est établi à aux abords du lieu-dit : Villette : +36,2, quant au « Point culminant du territoire communal de Guécélard » il est fixé par la borne implantée par I.G.N précisant : « +47, au lieu-dit : Champ de la Butte » - homologué par le .R.G.M. , C.N.R.S. , I.G.N. , Préfectures s 72 - 37 - 41 - 49 et d’autres.

Plan du territoire de la Municipalité distincte de Guécélard, selon la loi du
13 juillet 1880 - document .G..
Le territoire communal de Guécélard, se déploie dans sa plus grande longueur sur 5,426 km. , et sur une superficie de 1209 hectares 53 ares 26 centiares dont 419 boisés ; au Sud-ouest en aval de la ville du Mans, sur la rive gauche de la rivière Sarthe, de part et d’autre du cours d’eau : le Rhonne, qui ne le parcoure pas . La grande rivière Sarthe a une longueur totale de 282 km. , et la commune de Guécélard se situe à 158,7 km. de sa source à Somsarthe - Cne Soligny-le-Trappe ( Orne - 61 ) alt. +212. Elle conflue avec la Mayenne, pour former la Maine à +14, ce qui lui donne une pente 0,07°/°° ; pour une largeur moyenne de 67/70 m. de moyenne, un débit moyen de 34 m3/s., une altitude de +36,2/36,8, notre commune est à 154,837 de la confluence de La Maine. À Guécélard son profil mouillé varie de 5 à 900 mètres - ( données I.G.N. - C.N.R.S, D.D.A. 61 ).


Schéma de l'ancien lit majeur de la rivière : Sarthe, qu'elle abandonna il y a de 1,4 M.a., laissant ainsi au-dessus d'elle, une berge, appelée « Banquette basse », plus connue de « Plaine de Guécélard »,approximativemnt , d'une longueur de 21 km. - collection A.G.
Il n’y a pas si longtemps , dans les années 1965, « la ruralité à Guécélard, se manifestait, par une campagne paysagèe façon puzzle, un damier de juxtapotion de petites parcelles, aux formes variées , ceinturés par des haies entretenue - collection A.G.
* - Cette déformation provoqua au Pléistocène inférieur- de 1,8 à 1,5 M.a. , pour être un peu plus précis, au Ménapien - de 1,4 à 1,2 M.a. - période : Calabrien, étage : Émilien ; comme l’atteste l’analyse labo des alluvions. Elle révèle l’abandon définitif d’une rivière à chenaux anastomosés, comme en témoigne le lieux-dits de Fillé-sur-Sarthe : les Grandes Isles - les Basses Isles - les Petites Isles et les Isles du milieu ; vers un cours d’eau chenal unique, et son installation dans son lit actuel - lit mineur.. Il s’ensuit une diminution de pente de 0,63 % à 0,43%o obligeant la rivière à décrire de vastes méandres, une accumulation d’alluvions charriées par la rivière, puis abandonnées par elle lors de ses reptations, vers l’Ouest, au-dessus d’elle, formant une terrasse basse / berge gauche basse, excluant irréversiblement dans le passé, comme dans le présent, toute possibilité de transfert de charges, de la rivière vers la voie terrestre proche du ( chemin Mansais ), ou l’inverse.

Terres émergées au Pliocène ssupérieur de -5,332 à -1,806 M.a.
Lors de ce déplacement par reptations latérales, elle abandonna au-dessus d’elle sur cette « rive basse » , formant « la plaine dite de Guécélard » cette terre grisâtre ; que nous connaissons bien, puisque c’est non seulement la terre de nos jardins., mais également celle de la totalité du territoire communal. Sans consistance, fluide qui la fait confondre avec du sable, mais qui n’en n’est pas. Très acide parce que fortement délavée. Classé par le B.R.G.M., sous la définition « d’alluvions anciennes - FY - c’est-à- dire « Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante.
Terre de de Guécélard, photo grossie par la caméra du binoculaire - Analyse labo : Très acide parce que fortement délavée. Classé par le B.R.G.M., sous la définition « d’alluvions anciennes - FY - c’est-à-dire « Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante. Quant aux petits cailloux arrondis blancs, veinés de brun, ou de roux se ont des témoins un peu plus anciens datant de phases périglaciaires de l’Éburonien - de 1,8 à 1,7 M.a
cailloux arrondis en galets, par les flots impétueux de la rivière Sarthe, déchainés pendant les interglaciaires ; que Ll'on découvre dans nos jardins.

Plan du : Bourg de Guécélard en 1970, est précisé l'axe médian de la rivière Sarthe, limite légale de la séparation entre le territoire communal de Fillé, et celui de Guécélard.
Le bourg de Guécélard, est marqué par deux carrefours/feux tricolores. Il se situe à 16 km du centre et au Sud-ouest de l’agglomération Mancelle et à 27 km de La Flèche .. La particularité qui le caractérise : il est placé sur la rive gauche de la rivière Sarthe, l’intégralité de son territoire s’étend dans une platitude exclusivement alluvionnaire, découlant directement de cette rivière très faiblement incliné vers l’Ouest, vers le lit mineur actuel de la rivière ( niveau moyen de l’eau 36,4/36,8 - alt. du Bourg/RD.323 de 38,8 à 39,5 ) . Son tracé est rigoureusement rectiligne sur approximativement 17 km 6 .C’est dans le centre de Chartres ( place des Epares ) que ladite route Paris-Nantes/Paiboeuf, prend sa dénomination de R.N.23, en continuation de la R.N.I0. Par décret du 5 décembre 2005, en 1972 ; cette grande route est déclassée en D.323. La portion Nantes - Paimboeud étant la R.D.323.
Au revoir......Guécélard....à bitentôt !
le 25 juillet 2025
Guécélard
le temps déroule l'Histoire….!
Acte concernant le Gué de Ceslard daté de882- collection A.G.
i
Base fondamentale
Une certitude absolue
Aucun nom identique, similaire ou s’en rapprochant plus ou moins n’a existé, n’a figuré, n’a été cité, ou existe, figure, ou est cité dans des Agendas, des Annuaires, des Bottins, des Répertoires, des Glossaires, des Dictionnaires, des Encyclopédies parus depuis l’existence de ces différentes catégorie.
Le nom de : Guécélard, a été et reste unique.
e nom de Guécélard -est un nom unifié, par simplification, lors d’une transcription manuscrite, effectuée par un scribe, en l’occurrence un moine bénédictin de l’abbaye Saint-Pierre de La Couture au Mans. Transcription, suite à la perception phonétique interprétée par le religieux ; d’où les variations orthographiques : Gué Coelhard / Seelhard / Seelard « t » Sellard / Ceslard / Cellard / Célard . Ce nom unifié, était déjà apparu mentionné dans une carte du diocèse du Mans, offerte en 1615, à Monseigneur Charles II de Beaumanoir de Lavardin, évêque du Maine. Vérifiées à la page 331 recto du Répertoire quotidien de cette abbaye - décembre 1646. À nouveau en 1647, dans l’ une des 3.000 cartes, constituant les 62 volumes de l’Atlas de Daniel-Charles Trudaine, remis au roi, Louis XIV, et consultables au Archives Nationales de Paris - CP/F/14/8505 ; beaucoup plus précises et détaillées que les Cartes de Cassini - échelle : 11,2 cm. Pour 500 toises, soit au 1/8660e.
Photo issue d'un négartif , de la collection de 116 négatifs sur plaques de verre, acquises par l'auteur, aprés cessation d'activité d'un professionnel.Passerelle piétonne, enjambant le Rhonne, dans le chemin à gauche on distingue le mur arrire de l'immeuble d'angle avec la rue Principale - D.323 - Carrefour u Point du Jour ( 1er feux tricolores ) - collection A.G.Guécélard
C'est le 31 juillet 1880, que Guécélard a été érigé en Municipalité distincte, conséquence directe de la scission de la Commune-Paroisse de Fillé-Guécélard. La réunion de Guécélard à Fillé, avait été réalisée unilétéralement et arbitrairement en 1795. Sans aucune forme de consultation, et contre l'opposition de la totalité de la population Guécélardaise. Guécélard n'ayant jamais eu, ne pouvant présenter un statut . Guécélard, en 1787, en 1789, en 1792, en 1795, n'
Par ce fait, Guécélard n’est pas, ne pouvait pas être, une commune française issue du décret du 12 novembre 1789 établi par la Convention Nationale de Paris, lors de la création des communes ; Guécélard n'était pas issu d'une Communauté, issu d'une Paroisse, issu d'une Seigneurie. Guécélard n’a jamais été cité nominativement, sur ou pour la liste des 44.000 communes, chargées d’administrer l’intégralité du territoire français. Pour la raison très simple : Guécélard n’ayant jamais eu aucune entité territoriale religieuse : ni du clergé régulier, ni du clergé séculier , et aucune entité seigneuriale. Ce rattachement de Guécélard à Fillé, bien que déséquilibré, fut réalisé.
Cette scission a été votée et approuvée à l'unanimité par la Chambre des Députés le 12 juillet 1880 ; adoptée par le Sénat lors de sa séance du 15 juillet 1880 ; signée par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880 ; contre signée par Constan - Ministre de l’Intérieur ; dissociait irrémédiablement, Guécélard, et l’intégralité initiale de son territoire, de la commune de Fillé, devenue Fillé-sur-Sarthe . Sans aucune cession de terrain de cette dernière
Il faut, ptréciser que,
- Fillé en 1795, était une commune constituée, et fonctionnant . Possédant une église, un presbytère, une école une mairie, un maire , un adjoint , cinq Conseillers Municipaux élus, sur les Registres de la Convention le 20 septembre 1799, la population s’élevait à 585 habitants dont 92 électeurs , une superficie de 1.007 hectares, un déficit de 937 fr 97 cts., et 3.935 mètres de chemins vicinaux à entretenir.
- Guécélard en 1795, a été rattaché : territoire et population à Fillé légalement, administrativement . Il avait une église, un presbytère, une école, pas de mairie, ni d’annexe de mairie , cinq Conseillers Minicipaux ( non élus ), même références : 579 habitants dont 91 électeurs, et 1.218 hectares, 872fr.67cts. , et 8.435 mètres de chemins vicinaux.
La réunion dans les conditions précitées, de Guécélard à la : Commune de Fillé étant dès sa création un non sens voué à un complet échec . La séparation prévisible, inéluctable, fortement envisagée par les différentes pétitions, la quantité d"interventions du Conseil Général de la Sarthe, de la Préfecture de la Sarthe, et l'insécurité qui en émanait. Ce point acquiert de importance. un facteur d'instabilité ayant surgit : la présence de nombreux et puissants éléments royalistes incontrôlables , parfaitement protégés, et actifs dans le : Bourray ; assurant de nombreux et complaisants services aux Guécélardais. Les Autorités Parisiennes, ,ayant mal appréciées la situation, commirent la monstrueuses erreurs, , d'installer à Guécélard, aux frais de la population exclusive de Guécélard deux compagnies de la Garde Nationale, en cantonnement dans l'église romane du XVème siècle. Ils se conduisirent comme des : soudards. ce qui n'arangea pas la tention.
La brigade de gendarmerie à cheval de Guécélard,
En casernement au Point du Jour, ex-Croix-Blanche ) (1932 - corps principal - 292 ; communs - dépendances - 291 )
L’insécurité régnant sur la route Nationale n°23, les nombreuses attaques de fourgons, voitures, diligences tant entre Guécélard et Foulletourte, qu’entre Guécélard et Arnage, l’anxiété se transformant en frayeur, à la tombée de la nuit pour les habitants dont l’habitat dispersés dans le bocage ou les bois environnants le bourg du Petit Guécélard , constitué de quelques groupes dispersés de maisons basses, jointives, de part et d‘autre de la grande route de Paris via Le Mans , à Angers, Nantes. Dès 1805, le Ministère de l’Intérieur, en coordination avec celui des Armées, les Préfectures de la Sarthe, et du Maine-et-Loire envisagèrent, puis décidèrent d’implanter dans les années 1840/1841 .
C’est en 1860, que le Ministère de la Guerre, et le Conseil Général de la Sarthe, décidèrent de louer les locaux du Point du Jour ( ancienne métairie, devenue poterie, puis une Hostellerie » , jouxtant le « Relais de Poste » . locaux, propriété de Monsieur Livache, moyennant adaptation de celui-ci en casernement. C’est en mai 1862, que la brigade prit ses quartiers au Point du Jour dans les bâtiments réaménagés de l’ancienne auberge désaffectée. Proche et à l’écoute des habitants son efficacité fut rapidement appréciée.
Le : "POINT du Jour", un casernement d'une gendarmerie de cinq gendarmes à cheval de os jour un ANtiquaire de style.
Rentrée d'une patrouille - photo tirée d'un négatif sur plaque de verre -collection A.G.
Le 28 février 1886, par décision du Ministre de la Guerre la brigade à cheval de Guécélard est supprimée.
Monsieur Émile Paitel, Préfet de la Sarthe informe l’Assemblée du Conseil Général de la Sarthe le 22 août 1887, que Madame Livache, propriétaire du casernement de la brigade à cheval de Guécélard conformément aux clauses du bail signé recevra à titre d’indemnité trois mois de loyer à 850 fr, soit la somme de 2.500 fr pour solde de tout compte.

À côté, la première Mairie de Guécélard, officialisée le 31 juillet 1880, zt en retour d’équerre, ave le panneau d’affiche, la 1ère école mixte , à classe unique. On remarquera les deux marronniers de la cours de récréation - collection A.G.
Église -1èreMairie - et 1ère École en retour d’équerre de la cour en 1880.
Église non paroissial en 1880 de Guécélard - la quatrième, construite sur un terrain acquit par Joseph-Auguste-Emmanuel Rottier de Moncé, chanoine honoraire au Chapitre de la Cathédrale Saint Julien du Mans, selon acte notarié enregistré le 5 mai 1841 devant maître Th. Meslin, notaire à Laigné-en-Belin ; de Eugène Grassin, Maître de Poste à Guécélard.Consacrée par Monseigneur de Bonfils de Forcalquier , évêque du Mans, au vocable de la Nativité de la Vierge Marie 2 octobre 1900. Style, inspirée fortement du gothique du XIIIème siècle, par Monsieur Vérité-architecte, et élaborée Monsieur Coulommier, entrepreneur.
1ère Municipalité de Guécélard, le 31 juillet 1880.
Le 31 juillet 1880, la séparation de la Commune de Guécélard, de celle de Fillé, devenu Fillé-sur-Sarthe, a été fixée par la loi , évoquée précédemment, par l’axe médian du cours de la rivière Sarthe.
Le premier Conseil Municipal en 1881, se composait de Messieurs,
- Augustin, maire,
- Pivron Alexandre, premier adjoint,
ix conseillers municipaux, par ordre alphabétique,
- Bazoge Pierre, au Taillis - Bougard Julien à la Ronceraie - Davoine - Joseph, à Mondan - Fournigault Jean, au Chêne Vert - Fournier Louis au Bourg - Langevin Marcel, au Mans - Livache Constant, à la Poterie - Maucort Ambroise, au Mans - Pourriau Henri, au Mans - Robin Jacques, à la Prieulerie.
plan ayant été utilisé pour l'instruction, et l'établissement de la loi du 13/15 juillet 1880 - en noir, surfaces construites - collection A.G.
Le recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Sarthe, nous apprend :
- que la population agglomérée c’est à-dire du bourg de Guécélard était de 123 habitants en 1877, 424 répartis en campagne, ce qui fait un total de 547,
dont 172 électeurs. La répartition était de 25 habitants au Vieux-Bourg, 39 côté droite de la RN.23 direction La Flèche, et 36 pour le côté gauche.
Plan-épure daté de 1800 de situation du : " conglomérat d'habitats " portant le nom de : " Gué de Coelhard ", pour les usagers du : " Grand chemin ferré royal
reliant le Palais du Louvre à Paris au grand arsenal militaire de Paimboeuf sur l'Atlantique, via Dreux - Bellême - Le Mans - Angers . L portion de ce chemin travaersant le : Haut Mayne/département de la Sarthe en diagonal, portait le nom de : " Grand chemin Mansais " depuis 927.
Gros plan de l'agglomérats d'habitat, portant le nom de : " Grand bourg de Guécélard " - collection A.G.
Quid est Vadcélardii….?
Qu’es-ce que Guécélard…?
Guécélard, a été pendant de nombreux siècles - ( IXème au XVIIIème ),un lieu de passage fréquenté par des voyageurs, des errants, des marchands accompagnés d'animaux porteurs ou de véhicules lourdement chargés, très très peu de troupeaux - la vision qui nous est donnée au travers de documents de Fonds Anciens : un conglomérat d’habitats ( dénommés localement : « Chaumines » , placées dans des « enclos » cernés, fermés par des haies de buissons épineux, épais, et très bien entretenues. Ces groupements d'habitations s'élevés sur la rive droite du Rhonne, à l'endroit de son séculaire franchissement où les troupeaux d'animaux, puis les humains prirent l'habitude de passer.
Enclos/Habitations dispersés de part et d’autre dudit l’embranchement de la vieille route du Mans à Sablé, par la rive gauche de la Sarthe via La Suze , avec le Grand chemin ferré royal reliant le Palais royal du Louvre à Paris, à l’arsenal militaire de Paimboeuf sur l’Atlantique, via Dreux - Châteauneuf-en-Thymerais - Bellême - Bonnétable - Le Mans . Chemin de grande circulation/trafic connu, et fréquemment cité de Saint Côme-en-Vairais à Bazouges-sur-le Loir : « Grand chemin Mansais - IXème Grant chemeing Manczois » .
Ces enclos/habitats étaient juxtaposés, dans un certain désordre , et comprenaient des dépendances citées : « Appendicia » dans les actes? et des : « soues à porcs , indépendantes des soues à volailles, un : « Courtil/ Grand Jardin », cultivé en permanence, très sollicités ; « vivier/réserve permanente de la famille.» Dans l‘enclos, s’élevait également.
Guécélard XVIIIème / Vadum Célhardi - VIIIème, à la mise en circulation de la Route Royale 26, qui deviiebbdra la RouteImpériale n°23, puis R.N.23, avant de nos jours la le D.323 ; eut deux entités :
* - Manse - Surface de terrain allouée à un hôte exploitant le sol, également dénommée : tenure ; comprenant une habitation - chaumine ; une dépendance - étable/soût ; un jardin - courtil ; un champ ; nécessaire à nourrir une famille, souvent élargie aux ascendants, complétée d’un ou deux collatéraux, qui sera appelé un : feu.
Y vivaient des familles libres - affranchies ou serviles.
Le/la « Manse » est utilisé (e) pour la fiscalité.
* - Tenure - n.f. - phonétique : te-nu-re ; radical : tenir - Féodalité : mouvance - dépendance - annexe - terre détachée d’une seigneurie, le tenancier est tenu à certaines redevances / service au seigneur suzerain.
Nos références : G. Chouquer « Aux origines antiques et médiéval des parcellaires » - « Histoire et Société rurales - 1995 - pp.24-28» ; D. Pichot « L’occupation du sol en pays bocagers - Sources textuelles et cartographiques dans le Bas-Maine du Xème au XIIIème siècles - Enquêtes rurales - 1998 - p.26 »
Dans ce groupement d’habitats , chaque enclos/chaumine abritait un couple - maris et femmes, descendants, ascendants , des collatéraux célibataire ou veufs, quelquefois mariès. Ces groupes familiaux unis sous un même toit représentaient des « feux ». Ainsi, à Guécélard pour 17à 20 feux, on a compté jusqu’à 217 individus.
Les parcelles allouées par les moines de l’abbaye gérante, étaient calculées pour nourrie l’intégralité du feu, et portait e nom de l’l’exploitant :
Une des quatre plaques indicatrices en fonte d'Antoigné, racheté par l'auteur A.G.
- Le sol garde en mémoire,
- le nom de celui qui l’a conquis….!
En 1897/1800, lorsque le : « Bordage du Petit Guécélard » prit progressivement le nom de : « Petit Bourg » , parmi les : « Points/qFoyers de peuplement » répartis sur la rive gauche du Rhonne/Rosne, partie gauche du : « Grand Vieux chemin de La Flèche/Angiers » destinés à contituer le : « Bourg actuel deGuécélard » - collection A.G.
Bourg de Guécélard, de part et d'autre de la R.N.23/D.323? en 1880 - collection A.G.
Bordage du Petit Gué Ceslard,- l’endroit porta ce nom vers 1245
en 1499, il comprenait deux maison construites en torchis, couverte chaume, avec courtils,
en 1553, il possédait,
- 10 journaux de terres labourables,
- 3 hommées de prè,
il était loué,
- 48 livres de 1698 à 1707,
en 1717, la location s’élevait à 41 livres,
en 1741, à 54 livres et un poids*de chanvre,
* le poids valait 16 livres, cette ancienne mesure est encore utilisée pour le chanvre.
en 1769, on comptait dans la paroisse de Fillé-Gué de Cellard : 27 bordages-métayers, pour 1124 journaux exploités, y compris les seigneuries de Buffes et Mondan, et 216 bovins.
Un inventaire daté du 11 décembre 1737, après le décès d’un dénommé Benoist Donné, métayer au Gué Ceslard, nous éclaire sur l’équipement du défunt, et avec quoi travaillé nos Aïeux :
« …..outils aratoires - deux fourches en bois - deux râteaux de fer - deux « tranches plates ( genre de bêche ) - deux tranches fourchées ( fourches à bêcher ) - deux haches - un cerniaux ( sorte «de solide faucille emmanchée ) - onze tonneaux - une charte avec son équipage ( charrette avec ses deux échelons d’extrémités ) - une petite charte « - deux vieilles charrues à manchons - une herse - deux fléaux - trois seilles - une baratte et son baratton ( manche ) - un fermant de four ( le locataire fermier possédait souvent la porte fermant le four )……»,
Il est à préciser, que dans cet inventaire il n’est pas fait mention de cheptel vif, ce qui confirme sa qualité de métayer. La part de ce cheptel étant évalué seulement à la fin du bail, on peut en déduire que la veuve continuait l’exploitation de son défunt mari, aux mêmes conditions.
Le reste des biens de la communauté familiale étant constitué de linge et de meubles :
« …..une vielle table longue avec ses deux bancelles - une huche en bois de chêne fermant à clef - un marchepied ( petit meuble bas, servant à remiser soit des costumes, soit des objets précieux ) fermant à clef - une armoire en bois de guignier, à deux portes fermant à clef - un lit en bois de guignier avec de vieux rideaux - un autre lit en bois de guignier - une couette de plume d’oie - deux autres de plume d’oie - trois couverture vertes - - douze draps de lit « en chanvre de quatre aunes ( l’aune = 1,20 mètre ) - trois nappes - un rouet - deux saloirs : un grand et un plus petit…… »,
Le reste de l’inventaire, que les vêtements confirment un semblant d’aisance, tant chez ce paysan défunt,
« …..un habit en drap : pantalon et veste - deux pantalons en grosse toile - un pantalon usagé - deux chemises - deux vieilles chemises - un bonnet - une cravate - deux paires de bas et souliers…. »,
que pour sa veuve,
« …..une brassière noire - une debater - une en toile - un manteau en drap de couleur prune - un autre noir - un cotillon blanc - une cape d’étamine fleurie - une jupe en étamine de laine rayée - une paire de bas - trois bonnes chemises et trois mauvaises - trois coiffes et deux « mouchoirs.. ».
L’ensemble des biens de cet inventaire a été estimé à 472 livres 18 sols.
Un document aux Archives Départementales de la Sarthe , nous dévoile, la vente le 1er septembre 1779, au Grand Bourg du Guessélard, après le décés François Benoist - journalier, est significative,
« …..une table carrée et deux mauvaises bancelles, un mauvais lit, une carrée de lit ( cadre de bois où s’attache les rideaux du lit ), un marchepied de peu de valeur, sans serrure ( à cette époque sous la marche, existait un coffre fermant à clef ), un cabinet ( sorte de petit buffet bas ), à deux battants et deux tiroirs dont l’un ferme à clef, un mauvais carnier, un fusil….. ,et quelques vêtements et linge, …deux mauvais draps de toile, un couvrepied en toile empli de balle, une mauvaise taie, une couette en toile, une veste et une culotte de peluche bleue, une mauvaise paire de bas de laine, une mauvaise paire de souliers et un mauvais chapeau, un mauvais gilet blanc…. »,
* - L’ensemble du produit de la vente s’éleva à 49 livres seulement, dont pour le cabinet - 12 livres pour le fusil - 9 livres.
L’étude de la condition des journaliers et des domestiques démontre une amélioration au cours du XVIIème siècle et du XVIIIème. En 1670-1680, il suffisait de deux journées et demie de travail pour acheter un boisseau de seigle.
À titre indicatif, cent ans plus tard , il en fallait 6 ½.
* - Sébastien de Broc, devint seigneur des Perrais, de Mondan, du Grand fief de Vaas, de Grillemont, de La Chappelière, de Bourg-Renard, de Pierre-Pont, de Terre-Girard, de Bois-Tancé, de Beaumont en Oizé, vicomte de Foulletourte, et de plusieurs autres lieux, dont du ; « Bordage du Petit-Guécélard ». Il est cité dans certains actes authentifiés de 1610 à 1613, comme "seigneur des Perrais et de La Lizardière ", et, est qualifié de " Chevalier de l'Ordre du Roi et gentilhomme ordinaire de sa chambre . Parmi les aveux que Sébastien de Broc reçut, on peut citer avec certitude ceux de Joachin Ferrecoq, propriétaire de La Sauvagère à Cérans, sieur de La Petite Sourderie à Saint-Georges-sur-Erve dans la Bas-Maine ( Mayenne ), le 20 juin 1613 ; celui de Jacques Eveillard, écuyer, de Nogent-le-Bernard, propriétaire de La Sauvagère * à Cérans, le 25 août 1643. Il fut le premier membre de sa famille à habiter en permanenece au château des Perrais. Il acheta le 9 avril 1617 pour 45.000 fr. l'importante châtellenie de Foulletourte. Il vendit à François d'Averton, seigneur de Belin, du bourg d'Averton et d'Orthe dans la Mayenne. Il instaura un marché à Foulletourte : le mardi de chaque semaine, il créa deux foires l'an : la 1ère : le 16 août, la seconde : à la Sainte Catherine. Il mourut à l'âge de 86 ans le 13 novembre 1662.
« ……signère de « Moundan et du Jarriay, de La Prieullerye, du Hallier, du Bordaige de Guesselart et le moullin dep deppendant de Moundan….situez sur le freu du Bourray entre Foulletourte et Guesselart, « parroisse de Fillé et lieu de Guesselart….. » - ( document Archives Nationales - Paris ).
Pierre III de Broc, fils aîné de Jacques de Broc, lui même fils aîné de François de Broc ( frère aîné de Sébastien de Broc ), Chevalier de l‘ordre du roi, comte de Broc, seigneur de Lizadière, reçoit le 6 août 1645 une déclaration à cause de son fief de Mondan, par « ….Maistre Franczois Hervé, prestre, curé de Nostre-Dame-du-Gué Ces lard » . Dans un texte en date du 25 juin 1664, on trouve cité « …..messire Pierre de Broc, seigneur de Mondan…… ». Il avait épousé le 24 décembre 1655, épousé demoiselle Élisabeth Testu ( connue sous le nom de : « Dame du Guessellard » . Il mourut sans le 18 avril 1679, sans enfant, sa veuve engra en religion, après avoir fait construire un lavoir au Vieil Guéssellard, les arches de La Butte, et de La Soufflardière, etle pont « Piétonnié » sur le Rhonne.
Noms d’origines germaniques, apparus, et ayant marqué le sol guécélardais à la même époque que Coelhardii . Ils semblent avoir bénéficié du mêler titre de : « Fédérés/Létes » Selon, la nécropole de La Martinière - commune de Guécélard, et les sépultures Mérovingiennes découvertes, et ayant fait d’études, d’analyses de rapports des services Archéologiques du département de la Sarthe du Mans, et Nationaux de Paris ; ce groupe comptait : quatre hommes, trous femmes et un adolescent dont : Coelhard - Theobald ( Gallardi - Alisia - Cormia - Cita - et …?
Occupation du sol
Il n’y en a qu’un seul : celui de Guécélard.
En 832, Aldric, évêque du Mans, constate que l’abbaye Saint Vincent est en complète décrépitude, ruinée suite aux « raids Vicking’s » , tant dans la Vallée de la Sarthe en amont du Mans, que dans le « Pays Manceau ».
* - terres considérées à l’époque comme « prairies » - sans dénomination.( Decem libros historiarum - Historia Francorum - Gesta Francorum - Historia ecclesiastica Francoruum et Chronicae Comes Paulus ou Comte Paul , évoqué dans Regunum Francorum( Info. : Pouvant être vérifiée aux Archives de l’Auteur).
La vigueur du fond rural communal de Guécélard se manifeste dans la richesse de la toponymie, qui définit d’une façon frappante et surprenante, la diversité des types de peuplement. Les Francs et les Saxons ( dénommés dans nos régions : hommes aux longs couteaux ), avaient en commun la langue : le dialecte Westique, dont dérive le vieux-haut-Allemand, selon E. Schwarz. Lucien Musset écrit : « …des colons barbares désignés « Lètes » attachés à leur terre et se sont fixés à l’intérieur de la Gaule…..dans le Haut Maine/Sarthe.
Les sources narratives nous expliquent : Les invasions, les vagues germaniques déferlant depuis 287-288., suivant un itinéraire bien précis, guidé par un « chemin tracé depuis le Néolithique » , comme le prouve les Mégalithes, qui le bornent. L’implantation germanique devient pour notre territoire un fait économique, un fait démographique. Cette ruralisation va modeler le visage médiéval de cette terre, de notre terre Guécélardaise . Au premier chef le caractère social de l’endroit. À partir de 464, un fait apparaît, pour les populations gallo-romaines de notre région, les Francs implantés sont considérés comme des protecteurs, et non comme des conquérants.
En 1880 et suivantes, la Municipalité de Guécélard, accueillante, active, administrait une population de 77 fermiers-cultivateurs dont 53 propriétaires-exploitants ; bouilleur de cru : 1 Louis Niepceron, sa femme couturière-fileuse de laine ; cafetier - Au Clos du lapin : Frédéric Sergent - 32 ans, sa femme cuisinière, organisait tous les ans, en septembre le : marché aux peaux de lapins de garenne, garnissant les pelisses et les houppelandes ; boulanger : l ; charpentier : i ; charron : 1 ; chef de gare - Cie des tramways 1 ;couturière : 3 ; épicier : garde champêtre 1 ErnesT Dunosol - 28 ans, né à Guécélard ; 1 ; hôtelier-auberge 3 - Soleil d’Or - Croix Blanche - Le Relais - le Dophin ; maçon : 2 ; maréchal-ferrand : 2 ; mécanicien : 1 ; menuisier-ébéniste : 1 .
D’autres recueils, nous apprennent .
- que la population en 1881, était de 547 individus, 181 ménages et 178 maisons, que la superficie du territoire communal était de 1153 ha
- en 1891, il y avait 563 habitants, 167 ménages et 171 maisons pour 1218 ha.
- en 1911, on ne comptait que 484 habitants, 159 ménages et 159 maisons.
- en 1931, on recensait 502 habitants, 154 ménages et 147 maisONS.
- en 1936, 437 habitants et 137 maisons ; puis la population est passée :
En 1880/1906 le « Bourg » de Guécélard débordait d’activités, on y vivait bien, il n‘était pas morne, n’était pas inerte, insipide. La population s’élevait à 469 habitants, au 29 mars 1906. Eelle se Se répartissait en Bourg neuf, ex-Petit Guécélard comptait alignées de par et d’autre de la route Nationale, et l’actuel chemin du Dauphin : 60 Maisons, regroupant 60 ménages soit 134 individus.Le Vieux Bourg, ex-Grand bourg comptait 16 Maisons, pour 14 ménages et 36 individus.
Acte de cessation d'activité du meunier de : « Ronneau » - daté de 1727, exploitant le : « Moulin à Ban de Mondan/Petit Rosne du XVIème siècle » ; placé en aval du Vieux Bourg ( ancienne station d'épuration - collection A.G.
Suite à la scission Fillé-Guécélard, 22 ( Chefs de Ménage-famillle ) ont transféré leur domicile ou leurs activités de Fillé, à Guécélard ; entre 1880 et 1906. Les feuillets épars de Registres paroissiaux, et des documents émanant de la 1ère Municipalité de Guécélard, dévoilent :
Vadum Coelhadii, qui te prorsus ?
Gué Célard, qui est-tu exactement ?
Guécélard, n’ayant aucun statut religieux : clergé régulier comme clergé séculier ; aucun statut féodal , si non être un lieu/point « point de péage » - hérité de la présence Gauloise - Aulerques cenoman’s : Vème siècle av. notre ère , intercalé entre Le Mans et La Flèche - Angers, sur la Grande voie terrestre connue dans le Haut Maine sous la dénomination : « Grand chemin Mansais - Grant chemeing Manczois - IXème siècle » - intégrée dans l’antique itinéraire homologué de la « route du cuivre » au Chalcolithique .
Arrêt dde la préfecture de la Sarthe, autorisant les bateaux à vapeur de la ligne : LemAns - Angers - Nantes àaccoster au : « Port de Guécélard » - accastillage de 2 « Fluttiaux »Disproportion enregistré au profit de Fillé, lors du de la réunion du Conseil Général de la Sarthe, à la Préfecture du Mans le lundi 21 avril 1879 . Minorité permanente, et incontournable au sein du Conseil Municipal . Aure facteur, pour un Guécélardais désirant se rendre à Fillé, à la Mairie, il lui en coûtait 3 km. pied dans un sens , et autant pour le retour, plus le coût de la traversée par le « Bac de Bel Air » : 0,40 cts aller-retour rive de Guécélardaise ; soit une journée de travail.
Barème des prestation en 1879,
- prix de la journée d’un homme……………..1 fr. 50
- journée d’un cheval ou d’un mulet..…….2 fr.
- journée d’un bœuf………………………………….2 fr.
- journée d’un âne…………………………………….0 fr. 50
- journée d’une voiture ordinaire.…………….1 fr. 50
- journée d’une voiture à âne..…………………1 fr.
Dans le Recueil des lois, Décrets, Ordonnances et Avis du Conseil d’État - Année 1880 - L. Larose et Forcel - éditeurs à Paris nous avons trouvé page 429 :
- 3 juillet 1880 - 31 juillet 1880 - Loi qui érige en municipalié distincte la section de Guécélard ( Sarthe ). ( XII, B, DLXIII, n.9860. )
- page 628, Loi votée le 30 juillet 1880, qui érige en municipalité distincte la section de Guécélard ( Sarthe ) , B.9860.
* - Dans le Recueil des lois, Décrets, Ordonnances et Avis du Conseil d’État - Année 1880 - L. Larose et Forcel - éditeurs à Paris nous avons trouvé page 429 :
- 3 juillet 1880 - 31 juillet 1880 - Loi qui érige en municipalié distincte la section de Guécélard ( Sarthe ). ( XII, B, DLXIII, n.9860. ) page 628,
Loi votée le 30 juillet 1880, qui érige en municipalité distincte la section de Guécélard ( Sarthe ) , B.9860.
* - - acte signé par Guy d’Etampes, évêque du Mans - réf. Analyses historiques t.II et IV - Chroniques Royales. Le bourg actuel de Guécélard s’aligne sur 1,3 km ; de part et d’autre de l’ex-R.N.23, rebaptisée D.323 ( par la réforme de 2005 ). Voulue par le roi Louis XIV ; réalisée par Colbert en 1740, ; conçue par Vauban en1761 ; mise en service en 1765- le nom de Petit Gué Célard. Le bourg actuel de Guécélard s’aligne sur 1,3 km ; de part et d’autre de l’ex-R.N.23, rebaptisée D.323 ( par la réforme de 2005 ).
Cette disposition bicéphale de bourgs, a contribué exclusivement, à ce que Guécélard ne puisse avoir un statut , de pouvoir accéder au titre de commune., et de figurer dans le décret le 12 novembre 1789.
Rattaché arbitrairement à Fillé en 1795, sans aucune forme de consultation de la population de ce qui a été dénommé la section Guécélardaise, il en ressort :
Port de Guécélard
C’est à l’aplomb du « Vieux bourg de Guécélard », point de raccordement de l’ancien chemin du Mans à Sablé-sur Sarthe, par la rive gauche de la Sarthe, avec le « Grand chemin Mansais » , point où s’est développé ledit : « Grand bourg de Guécélard ». C’est de cet endroit que le chemin du Port, dessine sa droiture, perpendiculaire à la courbe d’un grand méandre. Ce : chemin du Port figure sur les plans des lotissements du « Vieux Bourg » - Plan Cadastraul de 1810 - 1844- 1930 ( il porte le nom de : chemin rural 22 - il sépare les parcelles 128 à sa droite des parcelles 142 et 143 à sa gauche ).
Selon deux pièces parchemin à la B.N.F. de Paris : un Diplôme de Louis le Débonnire, daté du Palais de Thionville, des calendes de janvier de l’an 3 de son règne ( 816 ) ; par lesquels l’empereur exempt de taxes trois bateaux de l’abbaye de Saint-Mesmin-de-Micy - ( ou Mici ) prés d’Orléans - Miciacum inter Ligerium et Ligerim , circulant sur la Loire et ses affluents dont la Mayenne et la Sarthe .





La création du « port de Guécélard » pourrait se justifier par la création des « Prieurés Saint-Pierre de Parigné, et celui de Saint Jean-de-La Motte, en 987/1005 » , et les deux appontages « deux bateaux accoster à quai ». La route de la Loire était un itinéraire relativement aisé et sûr pour relier l’abbaye bénédictine mère, aux prieurés précités ; elle offrait en outre l’incomparable avantage d’être utilisable avec presque autant de facilités à la montée qu’à la descente grâce aux vents dominants d’ouest, sensibles sur prés de 400 km.
C’est, dans un diplôme de Louis le Débonnaire, fils et successeur de Charlemagne, le XIV des Calendes de mars ( 19 février ), de l’année 836 de l’Incarnation de Notre Seigneur, dans son palais d’Aix-la-Chapelle, Durand, diacre, remplissant les fonctions de chancelier en la place de Fridugise…..*, l’empereur des Francs accordaient aux moines de Micy la libre circulation de trois bateaux sur la Loire et ses affluents dont le Loir, la Sarthe, et la Mayenne ; que l’on peut expliquer l’ouverture, à cet endroit du lieu : « Port de Guécélard ».
Typologie
Une authentique Commune rurale.
* - Typologie - s.f. - phonétique : ti-po-lo-ji - du grec : typo signifiant empreintes i ; et logos précisant discours - Étude linguistique ou historique de l’origine étymologique des noms de lieux.
* - Rural - Rurale - adjectif - phonétique : ru-ral ou ra-le ; issu du latin : rus signifiant champ - camagne ; ce mot correspond à l’ancien sanskrit/kymrique : rhvos ayant donné : rûstàr désignant précisément village . Quelque soit l’origine la racine paraît être : arsh ayant dévié vers : rish - rush précisant fouiller le sol/la terre.
* - de 1906/1966, Guécélard a été une authentique commune rurale, on y comptait 54 cultivateurs exploitants dont 23 cultivateurs propriétaires exploitants ; 19 cultivateurs fermiers exploitants ; 12 bordages, exploités en majorité par des femmes, et un ascendant le mari travaillant dans une usine Mancelle.
L’artisanat , et le commerce étaient bien représentés : auberges/hôtelleries - 3 ; boucher -1 ; boulangers - 2 ; cafés - 3 ; charpentier - 1 ; couturières/tailleurs - 2 ; épiceries - 4 ; menuisiers - 2 : maçons - 4 ; maréchal-ferrand - 1 ; charron/voiturier - 2 ; hongreur - 1 ; mécanicien - 1 ; scierie - 1.
134 maisons habitables étaient recensées, pour 144 ménages, et une population globale de 437 habitants.
Le : Bourg comptait 30 maisons pour 33 ménages et 97 habitants ; le Vieux Bourg : 12 maisons - 12 ménages et 28 habitants.
site en cours de construction,
issue du dernier dépôt légal et copyrigth - pour la défense de la propriété intellectuelle - 16/07-25
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