lundi 28 juillet 2025

GUECELARD - 1880 -MUNICIPALITE DISTINCTE



En ce lieu a existé le "Gué de Coelard " au VIème siècle - colllection A.G.

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                              Mea fabula est in nomine meo
                             Mon Histoire est dans mon nom  

Écu de Guécélard 
* - Écu - s.m. - phonétique : é-ku ; du latin : scutum - du  signifiant bouclier ; du grec skutos  = peau - cuir ; se rattache à la racine : sanskrite  : skit précisant : ouvrir- Comparer : latin : cutis = peau ; l’ancien slave : shtitu pour shkitu ; a donné naissance à : scyld angle-saxon ; ancien allemand : scilt définissant : bouclier. 
Au Moyen Âge : les cavaliers avaient leurs écus criblé de traits. ; une devise des chevaliers: combattre à cheval avec la lance et l’écu.
L’écu portait le symbole héraldique d’un pays, d’un bourg, d’une famille., d’un clan guerrier.

                                    
Médaille  d’honneur de la Commune  de Guécélard, décernée le 22 septembre 2021, par la Municipalité de Guécélard à André Gobenceaux,  pour ses travaux de recherches et ses publications.publications.   


Pour mémoire :
1- . En février 1227, la «  Reine blanche - Blanche de Castille » en deuil de son mari, le roi Louis VIII, accompagnée de son fils ,  le futur roi  Louis IX - Saint Louis, et d’une petite armée, en direction de Nantes, pour une action punitive, contre Mauclerc, comte .
De passage à Gué Célard où elle fit une étape , en gratitude de l'accueil reçu par la totalité des habitants ; elle fit don au nom de Royaume de Frzzanvce, aux habitants  de Guécélard du droit d'aller et de venir sur sa propriété du : " Bourray", du droit de cueillette de fruits sauvages, de ramassage de champignons, de bois ppur le chauffage, et la construction ; , et celui de pâturage aux bovins, ovins, caprins, et porcins ; à eux et leurs descendants 6 réf. B.N.F. de Paris ; bibliothèque des Charrtes ; A.N. du Centre de Paris etc.

                                           par André  Gobenceaux     
                                                 A.P.V.M. -1987-2025  
                                                 Historien Chercheur
                                                 CUEP - 1991/2011  
                                                 U. du M. - Paléographie médiévale   
                                                 1990-1993    


Monogramme de Gué Célard
 

Eglise, 2ème feux tricolores, dentre géographique.


1er feux tricolores , centre administratif, et commercial - collection A.G.

uécélard
Monogramme de Guécélard
( plume 0 et 00- encre de Chine Lefran Bougeois )

N'a jamais été , Guécélard ne pouvait pas être une : « Commune Française »  au même titre, ou à l'identique, et encore moins  similaire à Fillé, à Spay, à Moncé-en-Belin, à Yvré-le-Polin, à Parigné-le-Poli, à Roëzé qui l'enserre au plus prés.. En effet , Guécélard  en 1787, puis en 1789, ne possédant aucune des conditions demandées, ne pouvant pas présenter aucun des critères éxigés par le décret du 12 novembre 1789 de la Convention Nationale de Paris, n'a pu figurer sur la liste des 44.000 noms des : « futures Communes » chargées d'administrer le territoire Français.



Plan situant la Municipalité/Commune de Guécélard, parmi celles qui l’enserrent au plus prés - collection A.G. 

Les Archives Parlementaires dévoilent : 1ère série - 1868 - in-80° ; Sénéchaussée Le Mans - recueil IV p.576 ; en affinant, on découvre que Guécélard ne figure ni sur la liste, et ni sur les Cahiers de doléances de 1789 - série L des A.D.72. Un rapport du Ministère de l’Intérieur du 7 août 1882, annonce que la France comptait 36.036 communes, 2.863 cantons pour 36.905.788 habitants. Guécélard a été érigé en Municipalité distincte le 31 juillet 1880, par la loi n°2928-2944, votée par la Chambre des Députés le 16 juillet 1880, adoptée par le Sénat et signée par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880, et mise en application le 31 juillet 1880. 

Guécélard, en 1789, en 1792, et en définitif en  1795 n'a pas pu   être élevé au rang de : « Commune » ; parce que  n'étant pas issu d'une Communauté, issu d'une Paroisse, issu d'une seigneurie. Guécélard n'ayant jamais eu, un quelconque statut religieux : ni du clergé régulier, ni du clergé séculier, aycun statut féodal, aucun statut seigneurial, n'ayant jamais eu une quelconque entité, même pas celle de :« hameau », fut unilatéralement et arbitrairement rattaché à Fillé : Commune-Paroisse en fonctionement, , sans avoir consulté la population Gguécélardaise. prélude à une séparation orageuse . Rattachement, taxé, d’un handicap rédhibitoire au départ par une anomalie…. : 

* - Fillé en 1795, était une commune - 8 constituée, et fonctionnant . Possédant une église, un presbytère, une école une mairie, un maire , un adjoint , cinq Conseillers Municipaux, sur les Registres de la Convention le 20 septembre 1799, la population s’élevait à 585 habitants dont 92 électeurs , une superficie de 1.007 hectares, un déficit de 937 fr 97 cts., et 3.935 mètres de chemins vicinaux à entretenir,

* - Guécélard en 1795, a été rattaché : territoire et population à Fillé légalement, administrativement . Il  avait une église, un presbytère, une école, pas de mairie, ni d’annexe de mairie , cinq Conseillers Minicipaux ( non élus ), même références : 579 habitants dont 91 életeurs, et 1.218 hectares, 872fr.67cts. , et 8.435 mètres de chemins vicinaux.


Une des quatre plaques indicatrices en fonte, fabriquées aux forges d'Antoigné - St Gemmes - Sarthe, rachetées par l'auteur - collection A.G.

 L ‘évêché du Maine au Mans, avec l’appui des moines de l’Ordre Bénédictin de l’abbaye de Saint Mesmin de Micy près d’Orléans, via le Prieuré Saint Pierre de Parigné-le-Poslin ; tenta d’élever Guécélard en  : « Paroisse » du Gué de Seelard en 1250 ; puis Notre Dame du Gué Saalard en 1289 ; et enfin, Vado Celladi vel Sellardi en 1468. Ces essais se sont inéluctablement soldés par de cuisants échecs. Guécélard fut adjoint au doyenné de Oizé, de l’archidiaconé de Château-du-Loir, du diocèse du Maine au Mans, présentateur l’Abbé de La Couture, collateur l’évêque du Mans,  de l’archidiocèse de Tours, de la IIème, puis IIIème Lyonnaise de Lyon ; attaché dans  le doyenné d’Oizé, Le lieu de Guécélard, dépendait du Prieuré-seigneurie d’Oizé, annexe de l’Abbaye de Vézelay, diocèse d’Autun ; en Bourgogne.

Guécélard n’a été érigé en Municipalité distincte que le 31 juillet 1880, soit 85 ans plus tard ; dans des conditions bien spécifiques. . La préparation du  1er Conseil Municipal s'est tenu le 27 juin 1880. Cet élévation a été réalisée par l’annexe n°2944 de la loi du 13 juillet 1880, votée par la Chambre des Députés  le 12 juillet 1880 ; adoptée par le Sénat lors de sa séance du 15 juillet 1880 ; signé par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880 ; contre signée  par Constan - Ministre de l’Intérieur. Dissociant de ce fait de la commune de Fillé-sur- Sarthe, à laquelle elle a été adjointe en 1793. Union devenue effective en 1795.

 

Église non paroissial en 1880 de Guécélard - la quatrième, construite sur un terrain acquit par Joseph-Auguste-Emmanuel Rottier de Moncé, chanoine honoraire au Chapitre de la Cathédrale Saint Julien du Mans, selon acte notarié enregistré le 5 mai 1841 devant maître Th.  Meslin, notaire à Laigné-en-Belin ; de Eugène Grassin, Maître de Poste à Guécélard.Consacrée par Monseigneur  de Bonfils de Forcalquier , évêque du Mans, au vocable de la Nativité de la Vierge Marie 2 octobre 1900. Style, inspirée fortement du gothique du XIIIème siècle, par Monsieur Vérité-architecte, et élaborée Monsieur Coulommier, entrepreneur. 

À côté, la première Mairie de Guécélard, officialisée le 31 juillet 1880, zt en retour d’équerre, ave le panneau d’affiche, la 1ère école mixte , à classe unique. On remarquera les deux marronniers de la cours de récréation. 

            

Madame Boille, institutrice à Guécélard 1905/1910 - Salle de classe unique de l’école, 1ère école de Guécélard,


Table-pupitre d’un écolier, son encrier avec son encre violette, confectionnée par l‘instituteur lui-même, l’indispensable porte plume «  Sergent major » et le buvard, et le cahier - collection A.G.

Situé dans le canton de La Suze,  par décret sanctionné par une lettre patente du roi Louis XVI, à compter du 8 janvier 1790, dans le département de la Sarthe depuis le 4 février 1790. Guécélard, est inséré dans la communauté de communes du Val de Sarthe depuis le 1er janvier 2014, date à laquelle quitta celle d’ Orée de-Bercé. Intégré  dans la région des Pays de Loire le 30 juin 1955, dans le cadre fixé par le décret du 28 novembre 1956. 

Guécélard, ne devint une commune Française qu’après l’installation en fonction du premier Conseil Municipal en 1881, se composait de Messieurs,

 - Augustin, maire,

 - Pivron Alexandre, premier adjoint,

et dix conseillers municipaux, par ordre alphabétique, 

- Bazoge Pierre, au Taillis - Bougard Julien à la Ronceraie - Davoine - Joseph, à Mondan - Fournigault Jean, au Chêne Vert - Fournier Louis au Bourg - Langevin Marcel, au Mans - Livache Constant, à la Poterie - Maucort Ambroise, au Mans - Pourriau Henri, au Mans - Robin Jacques, à la PrieulerieProcés verbal de la1ère séance du Conseil Municipal 


Procés verbal du 1er Conseil Municipal le 27 juin 1880 - collection A.G.

L’n des  recueils classés au « Fond Ancien des Archives » des actes administratifs de la Préfecture de la Sarthe, nous apprend :

- que la population agglomérée c’est à-dire du bourg de Guécélard était de 123 habitants en 1877,  424 répartis en campagne, ce qui fait un total de 547, dont 172 électeurs. La répartition était de 25 habitants au Vieux-Bourg, 39 côté droite de la RN.23 direction La Flèche, et 36 pour le côté gauche.

En 1880 et les suivantes, la Municipalité de Guécélard, accueillante, active, administrait une population de 77 fermiers-cultivateurs dont 53 propriétaires-exploitants ; bouilleur de cru : 1 Louis Niepceron, sa femme couturière-fileuse de laine ; cafetier - Au Clos du lapin : Frédéric Sergent - 32 ans, sa femme cuisinière, organisait tous les ans, en septembre le : marché aux peaux de lapins de garenne, garnissant les pelisses et les houppelandes ; boulanger : l ; charpentier : i ; charron : 1 ; chef de gare - Cie des tramways 1 ;couturière : 3 ; épicier : garde champêtre 1 ErnesT Dunosol - 28 ans, né à Guécélard  ;  1 ; hôtelier-auberge  3  - Soleil d’Or - Croix Blanche - Le Relais - le Dophin  ; maçon : 2 ; maréchal-ferrand : 2 ;   mécanicien : 1 ;  menuisier-ébéniste : 1 .



Ce texte est présenté en lieu et en remplacement  des  précédents. Il est actualisé au 15 janvier 2025 par l'autteur André Gobenceaux - Historien-Chercheur au C.U.E.P. de l'Université du Maine au Mans.




















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Rattachement, taxé, d’un handicap rédhibitoire au départ par une anomalie….: 









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