lundi 28 juillet 2025

GUECELARD - 1880 -MUNICIPALITE DISTINCTE



En ce lieu a existé le "Gué de Coelard " au VIème siècle - colllection A.G.

                          - 1                    

                               
                                                                                                                                              
                              Mea fabula est in nomine meo
                             Mon Histoire est dans mon nom  

Écu de Guécélard 
* - Écu - s.m. - phonétique : é-ku ; du latin : scutum - du  signifiant bouclier ; du grec skutos  = peau - cuir ; se rattache à la racine : sanskrite  : skit précisant : ouvrir- Comparer : latin : cutis = peau ; l’ancien slave : shtitu pour shkitu ; a donné naissance à : scyld angle-saxon ; ancien allemand : scilt définissant : bouclier. 
Au Moyen Âge : les cavaliers avaient leurs écus criblé de traits. ; une devise des chevaliers: combattre à cheval avec la lance et l’écu.
L’écu portait le symbole héraldique d’un pays, d’un bourg, d’une famille., d’un clan guerrier.

                                    
Médaille  d’honneur de la Commune  de Guécélard, décernée le 22 septembre 2021, par la Municipalité de Guécélard à André Gobenceaux,  pour ses travaux de recherches et ses publications.publications.   


Pour mémoire :
1- . En février 1227, la «  Reine blanche - Blanche de Castille » en deuil de son mari, le roi Louis VIII, accompagnée de son fils ,  le futur roi  Louis IX - Saint Louis, et d’une petite armée, en direction de Nantes, pour une action punitive, contre Mauclerc, comte .
De passage à Gué Célard où elle fit une étape , en gratitude de l'accueil reçu par la totalité des habitants ; elle fit don au nom de Royaume de Frzzanvce, aux habitants  de Guécélard du droit d'aller et de venir sur sa propriété du : " Bourray", du droit de cueillette de fruits sauvages, de ramassage de champignons, de bois ppur le chauffage, et la construction ; , et celui de pâturage aux bovins, ovins, caprins, et porcins ; à eux et leurs descendants 6 réf. B.N.F. de Paris ; bibliothèque des Charrtes ; A.N. du Centre de Paris etc.

                                           par André  Gobenceaux     
                                                 A.P.V.M. -1987-2025  
                                                 Historien Chercheur
                                                 CUEP - 1991/2011  
                                                 U. du M. - Paléographie médiévale   
                                                 1990-1993    


Monogramme de Gué Célard
 

Eglise, 2ème feux tricolores, dentre géographique.


1er feux tricolores , centre administratif, et commercial - collection A.G.

uécélard
Monogramme de Guécélard
( plume 0 et 00- encre de Chine Lefran Bougeois )

N'a jamais été , Guécélard ne pouvait pas être une : « Commune Française »  au même titre, ou à l'identique, et encore moins  similaire à Fillé, à Spay, à Moncé-en-Belin, à Yvré-le-Polin, à Parigné-le-Poli, à Roëzé qui l'enserre au plus prés.. En effet , Guécélard  en 1787, puis en 1789, ne possédant aucune des conditions demandées, ne pouvant pas présenter aucun des critères éxigés par le décret du 12 novembre 1789 de la Convention Nationale de Paris, n'a pu figurer sur la liste des 44.000 noms des : « futures Communes » chargées d'administrer le territoire Français.



Plan situant la Municipalité/Commune de Guécélard, parmi celles qui l’enserrent au plus prés - collection A.G. 

Les Archives Parlementaires dévoilent : 1ère série - 1868 - in-80° ; Sénéchaussée Le Mans - recueil IV p.576 ; en affinant, on découvre que Guécélard ne figure ni sur la liste, et ni sur les Cahiers de doléances de 1789 - série L des A.D.72. Un rapport du Ministère de l’Intérieur du 7 août 1882, annonce que la France comptait 36.036 communes, 2.863 cantons pour 36.905.788 habitants. Guécélard a été érigé en Municipalité distincte le 31 juillet 1880, par la loi n°2928-2944, votée par la Chambre des Députés le 16 juillet 1880, adoptée par le Sénat et signée par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880, et mise en application le 31 juillet 1880. 

Guécélard, en 1789, en 1792, et en définitif en  1795 n'a pas pu   être élevé au rang de : « Commune » ; parce que  n'étant pas issu d'une Communauté, issu d'une Paroisse, issu d'une seigneurie. Guécélard n'ayant jamais eu, un quelconque statut religieux : ni du clergé régulier, ni du clergé séculier, aycun statut féodal, aucun statut seigneurial, n'ayant jamais eu une quelconque entité, même pas celle de :« hameau », fut unilatéralement et arbitrairement rattaché à Fillé : Commune-Paroisse en fonctionement, , sans avoir consulté la population Gguécélardaise. prélude à une séparation orageuse . Rattachement, taxé, d’un handicap rédhibitoire au départ par une anomalie…. : 

* - Fillé en 1795, était une commune - 8 constituée, et fonctionnant . Possédant une église, un presbytère, une école une mairie, un maire , un adjoint , cinq Conseillers Municipaux, sur les Registres de la Convention le 20 septembre 1799, la population s’élevait à 585 habitants dont 92 électeurs , une superficie de 1.007 hectares, un déficit de 937 fr 97 cts., et 3.935 mètres de chemins vicinaux à entretenir,

* - Guécélard en 1795, a été rattaché : territoire et population à Fillé légalement, administrativement . Il  avait une église, un presbytère, une école, pas de mairie, ni d’annexe de mairie , cinq Conseillers Minicipaux ( non élus ), même références : 579 habitants dont 91 életeurs, et 1.218 hectares, 872fr.67cts. , et 8.435 mètres de chemins vicinaux.


Une des quatre plaques indicatrices en fonte, fabriquées aux forges d'Antoigné - St Gemmes - Sarthe, rachetées par l'auteur - collection A.G.

 L ‘évêché du Maine au Mans, avec l’appui des moines de l’Ordre Bénédictin de l’abbaye de Saint Mesmin de Micy près d’Orléans, via le Prieuré Saint Pierre de Parigné-le-Poslin ; tenta d’élever Guécélard en  : « Paroisse » du Gué de Seelard en 1250 ; puis Notre Dame du Gué Saalard en 1289 ; et enfin, Vado Celladi vel Sellardi en 1468. Ces essais se sont inéluctablement soldés par de cuisants échecs. Guécélard fut adjoint au doyenné de Oizé, de l’archidiaconé de Château-du-Loir, du diocèse du Maine au Mans, présentateur l’Abbé de La Couture, collateur l’évêque du Mans,  de l’archidiocèse de Tours, de la IIème, puis IIIème Lyonnaise de Lyon ; attaché dans  le doyenné d’Oizé, Le lieu de Guécélard, dépendait du Prieuré-seigneurie d’Oizé, annexe de l’Abbaye de Vézelay, diocèse d’Autun ; en Bourgogne.

Guécélard n’a été érigé en Municipalité distincte que le 31 juillet 1880, soit 85 ans plus tard ; dans des conditions bien spécifiques. . La préparation du  1er Conseil Municipal s'est tenu le 27 juin 1880. Cet élévation a été réalisée par l’annexe n°2944 de la loi du 13 juillet 1880, votée par la Chambre des Députés  le 12 juillet 1880 ; adoptée par le Sénat lors de sa séance du 15 juillet 1880 ; signé par Jules Grévy, Président de la République Française le 15 juillet 1880 ; contre signée  par Constan - Ministre de l’Intérieur. Dissociant de ce fait de la commune de Fillé-sur- Sarthe, à laquelle elle a été adjointe en 1793. Union devenue effective en 1795.

 

Église non paroissial en 1880 de Guécélard - la quatrième, construite sur un terrain acquit par Joseph-Auguste-Emmanuel Rottier de Moncé, chanoine honoraire au Chapitre de la Cathédrale Saint Julien du Mans, selon acte notarié enregistré le 5 mai 1841 devant maître Th.  Meslin, notaire à Laigné-en-Belin ; de Eugène Grassin, Maître de Poste à Guécélard.Consacrée par Monseigneur  de Bonfils de Forcalquier , évêque du Mans, au vocable de la Nativité de la Vierge Marie 2 octobre 1900. Style, inspirée fortement du gothique du XIIIème siècle, par Monsieur Vérité-architecte, et élaborée Monsieur Coulommier, entrepreneur. 

À côté, la première Mairie de Guécélard, officialisée le 31 juillet 1880, zt en retour d’équerre, ave le panneau d’affiche, la 1ère école mixte , à classe unique. On remarquera les deux marronniers de la cours de récréation. 

            

Madame Boille, institutrice à Guécélard 1905/1910 - Salle de classe unique de l’école, 1ère école de Guécélard,


Table-pupitre d’un écolier, son encrier avec son encre violette, confectionnée par l‘instituteur lui-même, l’indispensable porte plume «  Sergent major » et le buvard, et le cahier - collection A.G.

Situé dans le canton de La Suze,  par décret sanctionné par une lettre patente du roi Louis XVI, à compter du 8 janvier 1790, dans le département de la Sarthe depuis le 4 février 1790. Guécélard, est inséré dans la communauté de communes du Val de Sarthe depuis le 1er janvier 2014, date à laquelle quitta celle d’ Orée de-Bercé. Intégré  dans la région des Pays de Loire le 30 juin 1955, dans le cadre fixé par le décret du 28 novembre 1956. 

Guécélard, ne devint une commune Française qu’après l’installation en fonction du premier Conseil Municipal en 1881, se composait de Messieurs,

 - Augustin, maire,

 - Pivron Alexandre, premier adjoint,

et dix conseillers municipaux, par ordre alphabétique, 

- Bazoge Pierre, au Taillis - Bougard Julien à la Ronceraie - Davoine - Joseph, à Mondan - Fournigault Jean, au Chêne Vert - Fournier Louis au Bourg - Langevin Marcel, au Mans - Livache Constant, à la Poterie - Maucort Ambroise, au Mans - Pourriau Henri, au Mans - Robin Jacques, à la PrieulerieProcés verbal de la1ère séance du Conseil Municipal 


Procés verbal du 1er Conseil Municipal le 27 juin 1880 - collection A.G.

L’n des  recueils classés au « Fond Ancien des Archives » des actes administratifs de la Préfecture de la Sarthe, nous apprend :

- que la population agglomérée c’est à-dire du bourg de Guécélard était de 123 habitants en 1877,  424 répartis en campagne, ce qui fait un total de 547, dont 172 électeurs. La répartition était de 25 habitants au Vieux-Bourg, 39 côté droite de la RN.23 direction La Flèche, et 36 pour le côté gauche.

En 1880 et les suivantes, la Municipalité de Guécélard, accueillante, active, administrait une population de 77 fermiers-cultivateurs dont 53 propriétaires-exploitants ; bouilleur de cru : 1 Louis Niepceron, sa femme couturière-fileuse de laine ; cafetier - Au Clos du lapin : Frédéric Sergent - 32 ans, sa femme cuisinière, organisait tous les ans, en septembre le : marché aux peaux de lapins de garenne, garnissant les pelisses et les houppelandes ; boulanger : l ; charpentier : i ; charron : 1 ; chef de gare - Cie des tramways 1 ;couturière : 3 ; épicier : garde champêtre 1 ErnesT Dunosol - 28 ans, né à Guécélard  ;  1 ; hôtelier-auberge  3  - Soleil d’Or - Croix Blanche - Le Relais - le Dophin  ; maçon : 2 ; maréchal-ferrand : 2 ;   mécanicien : 1 ;  menuisier-ébéniste : 1 .



Ce texte est présenté en lieu et en remplacement  des  précédents. Il est actualisé au 15 janvier 2025 par l'autteur André Gobenceaux - Historien-Chercheur au C.U.E.P. de l'Université du Maine au Mans.




















« t » 



Rattachement, taxé, d’un handicap rédhibitoire au départ par une anomalie….: 









jeudi 17 juillet 2025

GUECELARD - HISTOIRE - GEOMORPHOLOGIE ( texte sissu des recherches de l'Auteur actualisées à juin 2025 )



Centre : " Bourg de Guécélard en  novembre 2024 - collection A.G.

                            

                                 Mea fbula est in nomine meo
                                  Mon Histoire est dans mon nom  

   


Deux des quatre plaques indicatrices enfonte , fabriquées aux forges d'Antougné - Ste Gemmes  ; rachetées par l'auteur A.G.


Photo satellitaire du : Bourg de Guéccélard.


Centre - Mairie et place du Gué



Carrefour de l'Eglise - 2ème feux tricolores


Carrefour du Point du Jour - 1er feux tricolores en arrivant du Mans - Antiquaire - ex-Gendarmerie à cheval - ex- Poterie-Faïencerie - ex-Auberge - ex-Métairie

1995

                           

1963


1951


1948


Le Louisiana en 1946

                          

la crêperie - en 1945 ( café - tabac - alambic - cordonnerie )

                   

                       

1935 - Eglise et bureau des P.T.T.






               

Auberge de : «   La Botte d'Asperges », au travers des temps 

Auberge dre la Croix Blanche qui a précédé la Botte d'Asperges en 1926

                         

Terrasse de l'Auberge de la Croix Blanche ui a précédé«  La botte d'Asperges »- 1918

1905

               

Gare et tramways de la Sarthe en gare/halte de Guécélaer en 1900/1905
           


1900



                      
1895/1900 - Départ de la « Malle Poste », en direction de Paris - Relais de Poste se trouvait « Chemin Bas  » à Guécélard.

               

Ensegne en fer forgé, du : « Relais de Poste »- collection A.G.
 »
                            

  1896

            
  
4ème église de Guécélard, et 1ère Mairie , officialisée le 31 juillet 1880 . En retour d’équerre, ave le panneau d’affichage, la 1ère école mixte , à classe unique. On remarquera les deux marronniers de la cours de récréation.


                                               Monogramme de Gué Célard


   Pays de France 1

                Municipalité   de Guécélard

 
                                                                         Écu de Guécélard      
                              Mea fabula est in nomine meo - 2
                             Mon Histoire est dans mon nom  

Légende : argentum onustum harenae
                de sable à la bande argent chargée 

* - Héraldique : la bande est une pièce honorable qui va de l’angle  dextre du chef, à l’angle senestre de la pointe   

 Écu de Guécélard 
* - Écu - s.m. - phonétique : é-ku ; du latin : scutum - du  signifiant bouclier ; du grec skutos  = peau - cuir ; se rattache à la racine : sanskrite  : skit précisant : ouvrir - comparer : latin : cutis peau ; l’ancien slave : shtitu pour shkitu ; a donné naissance à : scyld anglo-saxon ; ancien allemand : scilt définissant : bouclier. 
Au Moyen Âge : les cavaliers avaient leurs écus criblé de traits. ; une devise des chevaliers: combattre à cheval avec la lance et l’écu.

L’écu portait le symbole héraldique d’un pays, d’un bourg, d’une famille.

                                                                  par   André  Gobenceaux 
                                                                            Historien Chercheur 
                                                                            CUEP  de 1991 à 2018

Pour mémoire :
1- . En février 1227, la «  Reine blanche - Blanche de Castille » en deuil de son mari, le roi Louis VIII, accompagnée de son fils ,  le futur roi  Louis IX - Saint Louis, et d’une petite armée se dirigeant vers Nantes, , de passage à Gué Célard  ; touchée par l'accueil fit don  à vie aux habitants du lieu :  « du droit de cueillette des fruits sauvages, de prendre noix et châtaignes, de ramassage de champignons, de bois pour le chauffage, et la construction ; , et celui de pâturage aux bovins, ovins, caprins, et porcins ; à eux et leurs descendants. ; dans les : terres royales du Bourray » - document consultable B.N.F.


Photo satellite collection A.G.- on distingue la marquetterie des petites parcelles familiales.

Le texte présenté ci-après , n’est pas un brouillon, et, encore moins la  copie d’un texte réalisé par un autre auteur  . Il résulte exclusivement des études , des recherches rffectuées par un petit groupe de cinq personnes du Centre d’Etudes Permanentes, de l’Université du mMaine au Mans, constitué  par Monsieur Denis Herbreteau,  Maire de Guécélard de 1995 à 2001, sous l’ égide de Madame Anne Fillon - Professeur Emérite ; l’appui de Monsieuur l’Abbé Moinin, Conserateur du Fond Ancién de l’évêché du Maine.
                                                                               Agé


uécélard





C’est par le sol,….son sol que Guécélard est apparu !

Géomorphologie
* - Géomorphologie - s.f. - prhonétique : gé-o-mor-fo-lo-j - du grec gé signifiant terre ; morphé désignant forme ; logos précidiscours - Science ayant pour but d’étudier les formes  de la terre , et de les transcrire , de les développer.

Guécélard, est par définition un point fixe, permanent , et incontournable placé dans l‘immensité  de l’environnement du paysage: «  . très exactement situé par : 47° 52’ 33’’ Nord - 0° 07’ 46 ‘’ Est, au Sud-ouest de l’épicentre constitué par  la cité Mancelle, d’une dépression hercynienne - ( d’âge Protérozoïque )*.. responsable de la formation des synclinaux des Coëvrons et de La Charnie .

* - période des temps géologiques comprises entre l’Archéen -2500 M.a. , et la Phanérozoïque -1600 M.a.

 Cette dépression, calée entre la bordure occidentale/ouest du Bassin Parisien - ( plateau continental péri-armoricain ), et le rebord orientale/est d’une surrection hercynienne du socle Briovérien ( phase magmatique  de - 590 à -540 M.a. /Cambrien - -542 +/-0,5 à -540  +5 M.a. du Précambrien supérieur ), de montagnes basses, érodées, connues sous le nom de Massif Armoricain  ( Massif Varisque - Massif Hercynien ). 

 
Carte du continent Hercynien


Terres émergées au Dogger soit de -175 M.a.à -154 +/-5 M.a.

Au cours de l’ère Secondaire - Mésozoïque - de 251,oo +/- 0,4  à -65,5 +/-0,3 , notre région a été submergée par les éléments marins à deux reprises : au Lias - de -205 à -180 M.a; : où les dépôts marins ont contribué à niveler, les irrégularités du socle basal, et au Dogger - Jurassique Moyen de -180 à - 154 M.a., une sédimentation carbonatée déposée par des eaux peu agitées ; recouvre la plate-forme littorale Est/Orientale.

Ce rebord orienté Nord/Sud, est composé d‘un alignement de reliefs.  : Massif de Pail dans l’angle granitique Alençonnais pour le raccordement avec le prolongement orientale du Massif d’Écouves. Le prolongement de cet alignement vers le Sud du Massif de Pail, puis des es Alpes mancelles , ensuite du  Massif Silléen, des Coëvrons, et enfin de La Charnie, coupé par le «  détroit du Poitou ). Le point  le plus bas est établi à aux abords du lieu-dit : Villette : +36,2, quant au «  Point culminant du territoire communal de Guécélard » il est fixé par la borne implantée par I.G.N précisant : « +47, au lieu-dit : Champ de la Butte ».

* - - selon les travaux et les rapports de - Jean-Claude Duplessis - Directeur de Recherche au C.N.R.S. au Laboratoire des Faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette - ( UA-C.N.R.S-C.E.A. ) - et les les études de l’éminent  géologue :  Marcel Bertrand- Jean Chaline - Directeur de Recherche au C.N.R.S. - Directeur du Centre de Géodynamique sédimentaire et évolution géobiologique ( UA-C.N.R.S. 157 Dijon ) - Directeur du Laboratoire de Préhistoire et de paléoécologie du Quaternaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes -Président de la Sous-Commission de Stratigraphie du Quaternaire de l’Europe ( I.N.Q.U.A.).


«  Balcon de Perseigne », rebord septentrionale de la : « dépression hercynienne Mancelle », et vue panoramique - collection A.G.

Géologie

Guécélard - son sous-sol,

* - Géologie - s.f. - phonétique : jé-o-lo-jî - du grec : gé signifiant : terre, et logos précisant discours - Science qui a pour but la constance des éléments qui composent le globe terrestre, de leur nature, de leur situation relative, et des causes qui ont déterminé cette situation.

Au Mésozoïque - Ère Secondaire, à la fin de l’époque du Crétacé inférieur  à l’étage de l’Albien vers -108 +/-3 M.a. ; une nouvelle et très importante turbulence tectonique se produisit dans l’hémisphère Sud, occasionnant , outre l’éloignement irréversible du continent Sud Américain, de celui de l’Afrique, provoquant en plus de l’élargissement de l’océan Atlantique Sud, l’ouverture de la « Faille volcanique de Yema », le pivotement de l’Afrique  sur elle-même ouvrant une échancrure prélude à l’existence de la mer Méditerranée, et un rehaussement généralisé du niveau océanique du globe terrestre, le super transgressions océanographique.

          

Mer Cénomanienne , qui a recouvert le département de la Sarthe de 98,9 +/- 0,6 à 93,5 +/-0,2 M.a.

Ces deux transgressions marines ont manifestement marquées le sous sol Guécélardais, par l’importance des dépôts sableux. De 41 m. au Vieux Bourg, à 67 m au Plessis . Les sables  du Cénomanien moyen, grossiers, roussâtres à foncé, recouverts par ceux de Cénomanien supérieur, graveleux, de couleur ocre/rouille . Ces sables plus ou moins colorés, ont donné par évidence l’appellation : Maine roux au «  Pays Guécélardais  « , par opposition au sous-sol calcaire/crayeux  de : La Champagne Mancelle = Maine Blanc. Cette couleur roussâtre, est issue de la présence plus ou moins forte - hydroxyde de fer : FeO ( OH ). Il s’ensuivit : un nouvel affaissement du plancher Cambrien de la partie Occidentale de notre département . Les eaux océaniques venant du Nord s’engouffrèrent par le «  goulet d’Argentan », débouchèrent par le «  détroit d’Écouves », isolant « l’île de Perseigne » ; envahissant,  submergeant la presque totalité de notre département, recouvrant 172.800 hectares.




à gauche : sable grossier du sous sol Guécélardais - Cénomanien moyen.
à droirte : sable graveleux du sous sol Guécélardais  - 

     

à  gauche : Goethite ferrugineuse, trouvée à Guécélard à proximité d’un banc  grès de roussard
à  droite : Limonite trouvée à Guécélard à proximité d’un banc de grès roussard dans du sable du cénomanien moyen - Pièces extraites de la Litothèque privée de A.G.

*  - Analyse - s.f. - du grec : analusis - décomposition ; formé de ana signifiant : de nouveau ; précisant : je délie, je résous. Résolution dissosiation division et analyse d’une chose 


La couleur rousse à roussâtre du sous-sol Guécélardais, émise par la présence dhydrate et d’oxyde ferrique met en évidence l’   ineptie  de placer Guécélard dans le : «  Maine blanc ».

Août 2013, difficile d’évoquer….le Maine blanc…? aspect de la couleur de notre sol, et de l’épaisseur, dans le Bourray ; Cne de Guécélard .

                 

Vue du «  Front de Taille » indispensable pour couler les fondations de la «  Mairie » de Guécélard. On remarque le va et vient du ressac déposant les couches de sables roussâtre, chargés en glauconies ferriques - collection A.G.
                

Quatre des carottages effectués sur Guécélard, dont il est intéressant dans examiné la composition. Pour, l’historique, on a une vision précise de notre sous sol, et de notre sol de leur, uand et comment, le territoire communal est apparu .

Guécélard son sol,
L’existence de l’intégralité de l’actuel territoire communal de Guécélard, étalé dans une vaste platitude appelée : «  plaine de Guépard »découle d’un changement de cours de la rivière Sarthe, consécutif à des déformations  tectoniques dans la Sud-ouest du département de la Sarthe, dont l’épicentre se situe dans la région de La Chapelle d’Aligné. 

La surélévation du plancher basal Cambro-Silurien, provoqua au Pléistocène inférieur- de 1,8 à 1,5 M.a. , pour être un peu plus précis, au Ménapien - de 1,4 à 1,2 M.a. - période : Calabrien, étage : Émilien ;  comme l’atteste l’analyse labo des alluvions. Elle révèle l’abandon définitif d’une rivière à chenaux anastomosés, comme en témoigne le lieux-dits de Fillé-sur-Sarthe : les Grandes Isles - les Basses Isles - les Petites Isles et les Isles du milieu ; vers un cours d’eau chenal unique, et son installation dans son lit actuel - lit mineur.. Il s’ensuit une diminution de pente de 0,63 % à  0,43%o obligeant la rivière à décrire de vastes méandres, une accumulation d’alluvions charriées par la rivière, puis abandonnées par elle lors de ses reptations, vers l’Ouest, au-dessus d’elle, formant une terrasse basse / berge gauche basse, excluant irréversiblement dans le passé, comme dans le présent, toute possibilité de transfert de charges, de la rivière vers la voie terrestre proche du ( chemin Mansais ), ou l’inverse.


Photo grossie, prise par la caméra du microscope, d’un échantillon de notre terre, terre d’un jardin du Bourg actuel de Guécélard - qualifiée par le B.R.G.M. d’Orléans d « ALLUVIONS ANCIENNES », que la rivière Sarthe abandonna lors de ses déplacements vers l’Ouest, suite au soulèvement du plancher basal de la région de La Chapelle d’Aligné. Les modifications climatiques du Pléistocène inférieur et moyen, permettent d’en étudier les migrations, et la création des méandres.
Son épaisseur est de 1,15 au lieu-dit : Buffard », et de 1,55 au : Jarrier.
Photo caméra microscope électronique numérique A.G.Terre de de Guécélard, photo grossie par la caméra du binoculaire - Analyse labo : Très acide parce que fortement  délavée. Classé par le B.R.G.M., sous la définition «  d’alluvions anciennes - FY - c’est-à-dire «  Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante. Quant aux  petits cailloux arrondis blancs, veinés de brun, ou de roux se ont des témoins un peu plus anciens datant de phases périglaciaires de l’Éburonien - de 1,8 à 1,7 M.a.

Suite à cette déformation tectonique, le cours Nord-Sud de la grande rivière, fut interrompu, et dévié vers l’Ouest , et elle cessa d’être un affluent droite du Loir. Dans sa nouvelle direction Ouest, elle conflua avec la rivière Mayenne à une alt. +14, dans la périphérie orientale d’Angers , à « Port Meslet », et former, sur 12 km ; à 318 km. de sa source à «  Somsarthe - Cne  de Soligny-la-Trappe La réunion des deux rivières, constitua :  la Maine, sur 12 km. Et sa  jonction avec la Loire. 

Lors de ce déplacement par reptations latérales, elle abandonna au-dessus d’elle sur cette «  rive basse » , formant «  la plaine dite de Guécélard » cette terre grisâtre ; que nous connaissons bien, puisque c’est non seulement la terre de nos jardins., mais également celle de la totalité du territoire communal. Sans consistance, fluide qui la fait confondre avec du sable, mais qui n’en n’est pas. Très acide parce que fortement délavée. Classé par le   B.R.G.M., sous la définition «  d’alluvions anciennes - FY - c’est-à-dire «  Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante. Quant aux  petits cailloux arrondis blancs, veinés de brun, ou de roux se ont des témoins un peu plus anciens datant de phases périglaciaires de l’Éburonien - de 1,8 à 1,7 M.a.

La particularité caractérisant, et spécifique de  Guécélard, n’est pas topographique, elle est là encore géologique. L’intégralité du  territoire communal de Guécélard est situé dans le « lit majeur de la rivière Sarthe », et ce depuis le  Pléistocène - période géologique du Ménapien -1,4 à 1,2 M.a.. Ce fait, a une incidence cruciale, il place donc cette intégralité communale, dans le  « bassin naturel d’expansion » des eaux  de la rivière Sarthe.
à droite érosion fluviatile - les petits galets de quartz blanc, rolé pendante des millions d'années par la rivière Sarthe, lors des périodes épiglaciaires,puis abandonnés ;à gauche des petits galets de grès Roussard éolisés , dans le : Bourrays

« Guécélard.......ne se présente pas ! »

« Guécélard...... se découvre »


Reproduction à l'identique d'un acte daté de 1591, concernant une serviture afférente à un bordage-( manse ) du lieu du Gué Shellard - effectuée par le laboratoire de la B.N.F. - collection A.G.


Ce document est présenté, parce que actualisé au 1er juillet 2025 - Anré Gobenceaux - Historien-Chercheur-Auteur