vendredi 25 février 2022

Sarthe : Fossiles témoins de la formation du sol - i

          

 SARTHE FOSSILES ROCHES ET GEOLOGIE


SARTHE

LE  MANS

 
BREVARIUM  CENOMANENSE281659v - Document du F.A. de l’Ordre Bénédictin 

                                              par André Gobenceaux
                                                     C.U.E.P 1999

     


SARTHE
dans les brumes du passé…..un nom apparaît,

C’est dans les  Actus  qu’apparaît le nom le plus ancien de la  rivière Sarthe  -  fluvius Sartae -  524  ( Actus - p.74 ).

Elle est fréquemment citée dans cet ouvrage, toujours sous la même forme  Sarta  , que nos Cartulaires lui conservent jusqu’au delà du IXème siècle. Auguste Vincent nous indique p.89 -208,  fluvium Sarthae - 537  ( A. Holder ).  

Au XIème siècle, nous trouvons : veloci Sarta fluvio agente Meduanae amen ingrédient  dans les Chroniques et diplômes relatifs à l’Histoire de France - B.N.F. ; Collections de textes pour servir à l’étude et à l’enseignement de l’Histoire - 38  - B.N.F.
   
La lettre  « h » ,
s’y ajoute dans le Cartulaire de Perseigne  - en 1145, in Sartham : Sarthe 

- le lundi après la Saint-Barnabé, 1212, ( texte latin ) Reconnaissance devant l’official du Mans par Geoffroy Renart, de la paroisse de Saint-Benoît-sur-Sarthe ( Sancti Benedicti supra Saltam )…-Confrérie de L’Eglise du Mans - G. 51 , p. 51 , 1ère col. ,

par contre en 1219, dans une charte - LXIX , du Cartulaire de Saint-Victeur , le « h »    disparaît  in Salta ,

- en 1265, le « h »  est toujours absent,  le pont de Sarte  ( à Sablé ) -  Bibliothèque de l’École des Chartes - t. XLIV , 289,

- en 1293, ….en monaie corant, de annuel et perpétuel rente, une ille sise en Sarte, entre lille aus moines dou Loroer, dune partie, et lille de la Meson De ( Maison-Dieu )… - Confrérie de L’Eglise du Mans - G. 50 , p. 49 , 2ème col. ,

- en 1294, parroisse de Noville- sus-Sartre  - Abbaye de Saint-Vincent  du Mans - p.48/1 , H.106;

- en 1299, quen itérer apud  Saltam - Abbaye de Champagne - p.343/2 , H.794 ,
- en 1370, ( 7 janvier ), Charte latine de l’official du Mans par laquelle Guérin Legendre, de la paroisse de Neuville-su-Sarthe - …de Novilla super Sartam…. Confrérie de l’église du Mans - cote G. 55 - 23 pièces, parchemin - Sceaux perdus 
L’orthographe  Sarte  est celle des cartes anciennes, depuis la Nova et intégra Caenomanniae  descriptio  du XVIème siècle, jusqu’à celle de Jaillot en 1706 - la Sarte , Cassini écrit Sarthe , et cette forme a prévalu officiellement.

L’origine du nom n’est pas grec, n’est pas romaine, n’est pas germanique, on découvre au XIème siècle  sarta en bas-latin - Holder, II , c. 1371

Selon le Dictionnaire étymologique des Noms Géographiques de A. Cherpillot,  Sarta , de l’indo-européen  ser ou sar  qui signifie couler 

Marie-Thérèse Morley - Docteur es lettres , Maître de recherche au C.N.R..S. , définit :

Sartor  cas sujet : Sartre ; variantes : Sastre - Sartre ; matronyme ; Sarthe , dérivé : Sarton ,

Somsarthe , le lieu de sa source, som  vient du radical gaulois sum qui signifie nager , dérive de l’indo-européen  sewn , à rapprocher de l’allemand  schwimmen  - summums , signifie dans la langue gauloise «  le plus élevé »  

Summus + le nom de la rivière Sarthe, désigne avec précision : la source de la Sarthe



Une RIVIERE

Situé aux confins du Massif Armoricain et du Bassin Parisien, le bassin versant de la Sarthe, a une superficie de 7 850 km2, pour moitié une terrains sédimentaires et pour l’autre de roches du socle, couvrant trois départements  ( l’Orne - la Sarthe et le Maine-et-Loire ), sa longueur est de 318 km, après avoir dessiné un vaste ( S ), elle conflue à 14 m d’altitude, pour former avec la Mayenne et le Loir, la Maine.

Comme les rivières de l’Orne et de l’Eure, la Sarthe naît dans les  collines du Perche, centre important de dispersion des eaux. Issue de la nappe phréatique du Tertiaire, la Sarthe était un cours d’eau pérenne à l’ère Quaternaire - 1,8 M.a.. 

Sa source se situe à 12 km à l’aplomb, au Nord de Mortagne-au-Perche, au lieu-dit : Somsarthe, Cne de Soligny-la-Trappe, à une altitude ( I.G.N. ) de 254 mètres, après un parcours de quelques deux cent cinquante mètres sur un lit de marnes, elle disparaît, absorbé par le sol composé de craie de Rouen sous-jacente fissurée, pour réapparaître après un voyage souterrain de 1,750 km au Nord-ouest , sur la Cne de Saint Aquilin-de-Corbion à une altitude ( I.G.N. ) de 212 mètres, au lieu-dit : le Faubourg son point de résurgence. C’est sur la Cne de Saint Martin-des-Pézerits à une altitude de 193 mètres : qu’elle reçoit son premier affluent rive droite - le ruisseau de Quincampoix ,à 250 mètres avant  cette confluence, au pont de la D.678 elle a déjà une largeur de 70 centimètres.

nombreuses petites rivières y prennent leur source pour rejoindre :

- la Manche : la Touques, la Dives, l’Orne,

- la Seine : l’Eure, l’Avre, l’Iton, la Risle,

- la Loire : l’Huisne, la Sarthe.

                       

Source de la Sarthe, 

Un bœuf s'étant noyé dans le bassin, les habitants entreprirent de le combler et le réduisirent à 3 m de profondeur et diamètre, les eaux prirent leur direction sous terre et repartirent dans leur lit ordinaire, au-dessous de l'église de St Aquilin de Corbion. L'ancien lit est sec et presque comblé dans sa partie supérieure - Document collection pprivée.

Traversant successivement les assises jurassiques et crétacés du compartiment affaissé Le Mêle-Alençon, le socle du Massif Armoricain jusqu’à Fresnay-sur-Sarthe, la couverture sédimentaire du Mésozoïque jusqu’à Sablé, puis à nouveau le socle. Rivière à chenal unique, et de nombreux méandres plus ou prononcés, le cours actuel de la Sarthe résulte d’un très long processus de transformations

La rivière Sarthe prend sa source à une altitude de 254 mètres, sur la commune limitrophe de Soligny-la-Trappe, au lieu dit "Somsarthe", où elle disparaît après quelques dizaines de mètres pour réapparaître en résurgence à Saint-Aquilin-de-Corbion, en aval de l'église, avant de rejoindre le département éponyme voisin après avoir traversé Alençon. 


    Photos & C.P. - A.G.

                   LE  MANS    

                                       

LE MANS - VINDUNUM

de temps immémorial : Capitale des Aulerques Cénomans

Parmi les documents très peu nombreux existants sur l’ancienne géographie, pouvant être consultés, figue la Table de Téodosienne, plus connue sous le nom de Table de Teutinger. Selon les dires, elle aurait été rédigée vers la fin du IVème siècle de notre ère ; sous le règne de l’empereur Théodose.

Sur cette Table est undiquée une ville : Vindunum évoqué par Ptomélée, en affinant la recherche, on constate que : Subdinum, Ouidinon et Souidinon, ne sont en réalité qu’une seule et même localité : Vinunum.

Les villes chefs-lieux perdirent leurs noms : Subdinum / Vindunum,dans le Ivème et Vème siècle de notre ère, parce qu’étaant le siège des officiers de l’Empereur, le gouverneur de la Province, le commandement des troupes. LE MANS, prit ce nom comme capitale officielle des Aulerques Cénomans.

Édifiée sur une surélévation de +87 m. , bordée, protégée d’un côté par la rivière Sarthe, l’autre par un marais alimenté et formé par la rivière d’Isaac ( remplacé par la place des Jacobins - existaient encore au XIIIème siècle lors de la création du monastère bénédictin de Saint-Vincent ). Le plateau de La Couture moins élevé+74 m. - altitude moyenne +27 m. constitué un poste avancé, qui protégeait le marécage. 

Un peu plus loin la confluens de l’Huisne, précisait une ligne de fortifications naturelles;

La butte du «  Vieux-Man’s » +82, Allonnes latitude moyenne +38, les débris, les vestiges, les lédailles retrou vés témoignent qu’il y avait à cette enfdroit depuis la plus haute antiquité une : mansio - c’est-à-dire une : édifice public . Établi par les autorités romaines sur un chemin fréquenté. Ainsi, les bords du marais, déjà cité, étant encadré de : Mansios, le mot « Mans » pourrait en être directement dérivé.

Vindunum, le vrai pour Le Mans nom selon Holder III, 341 -p.183 - radical indo-européen : dhum associant un habitat, à un lieu défendu - protégé ; devenu la racine celtique/gauloise : dhuno dont le premier sens aurait été : clôture - zone enclose, d’où le gaulois : dünum- ayant évolué vers citadelle - colline fortifiée.


Plan de la Cité du Man's ddaté de 1608 - Document collection privée

                                          

Document A.G.

CENOMAN’S

Depuis la fin de la Glaciation de WÜRM, vers -9.500 avant notre ère, existait au confluent de la Sarthe, qui ne portait pas encore ce nom, et un autre cours d’eau important « l’Huisne », un relief, dénommée la «  Colline inspirée »- réf. S.H.A.M. - t.76 ; où les hommes avaient l’habitude de se regrouper, pour se se retrouver, se protéger.

Point de raliement, mais également « Point de la présence d’une divinité prédominente » comme en témoigne par la présence insolite d’un « Menhir ».

Dans les Chapitres 15 et 17 du livre II de Polybe, les Aulerques Cenomans sont cités. Tite Live reconnaît dans son livre V - chapitres 34 et 35, le peuple des Aulerques Cenomans, comme l’une des 14 grandes nations gauloise. Ils sont à nouveau cité aussitôt après les Carnutes - région de Chartres, dont ils sont voisins. Dans le « Livre des Origines », de Ceton l’Ancien ils sont désignési par Pline.

Dans un ouvrage de Ptolémée ou plus exactement (  atlas de Marinus de Tyr ), ce relief de approximativement 550 m. de long, sur dans sa plus grande largeur 200 m. protégé d’un côté par une grande rivière, qui devait prendre le nom de : Sarthe, et de l’autre par des marais, fut choisi par les Cénomans, pour y installer leur capitale ; portant à juste tirtre le nom de : Dunum soit «  Colline fortifiée » - lieu où se rendait la justice, selon le Snskrit, le Westique et d’autres langues anciennes. Vind signifiant : ville. 

Vinunum, capitale de la : Civitas Cennomanorum

En 52 avant notre ère, lorsque l’empereur Auguste divisa la Gaule en quatre région, le Cénomans reconnurent Lyon , comme métropole. Honorius, ayant établi dix sept provinces, les Cénomans furent rattachés à Tours, jusqu’en1790 ( Généralité de Tours).

Le Mans ( ou plus exactement Allonnes », était considéré comme un «  Point de rupture de charge » - c’est-à-dire les caravanes d’d’animaux porteurs, les véhicules tractés par des bœufs ou des chevaux, venus du «  Grand est » et même au-delà de l’Oural, par la voie antique plus que millénaire, du Mésolithique, puis du cuivre et enfin du Bronze; Cette voie de terre,  via la vallée de Meuse, Chimay et son entrée en Gaule par la « Brèche du Vermandois », via Beauvais, et le franchissement de la Seine à «  Pont de l’Arche », traversait le département de la Sarthe sous l’apellation «  Grant Chemeing Manczois cité au IXème siècle »  - Grand chemin Mansais, via La Fléche et Nagers, gagnait le Pays Basque espagnol, lieu important d’extraction du cuivre. En ce « Point de rupture de charge » où les marchandises étaient transférées sur des embarcations circulant sur des cours d’eau la Sarthe, la Maine, la Loire et ses affluents , dénommés «  Chemins qui marche ».


PAYS des CENOMAN’S

Les AULERQUES - un peuple CELTE/GAULOIS

CENO signifiant : naître ; CENOS signifiant : lignée,

MAN’S précisant en vieil-Danois ; vieil-Germain ; vieil-Skandinave ; hommes au pluriel dans le sens de fort - robuste - courageux avec un sens noble.

«  Aulerci Ceno-Manni » - ceux qui viennent de loi - loin de leurs traces soit loin de leurs origines.

Genèse d’une migration

Si l’on se réfère aux écrits de Strabon, de Posidonios, de Vidal de la Blache, et d’autres, 

« c’était une histoire déjà longue que celle des voies de terre en 

« Gaule, quand César à la  tête de ses légions pénétra dans ce « pays…… »

Le grand peuple des Aulerques, dans son exode, dont la datation est fixé au Hallstatt terminal, vers 550-500 ans avant notre ère, emprunta à n’en pas douter, un tracé existant, une voie antique. Il s’installa en ce répartissant selon un axe de communication lui permettant, tout sauvegardant une indépendance, une autonomie, les liens ancestraux et des relations étroites, facilités par des échanges fréquents. Le mot chemin est incontestablement et essentiellement gaulois, comme nous l’avons écrit précédemment, il ne faut pas également oublier que nos Ancêtres ont inventé le char, le chariot, la charrette, à deux et quatre roues, ils étaient d’excellents charrons , et les meilleurs chars romains étaient fabriqués en Gaule. Dans la Gaule pré-romaine, on circulait beaucoup et vite, cela nécessitait évidemment des voies carrossables en excellent état, et suffisamment large, des ouvrages de franchissement ; cela nous avons une fâcheuse tendance à l’oublier, l‘esprit obnubilé par les mythiques voie romaines. Il est vraisemblable que ce chemin se soit superposé au chemin du chalcolithique existant.

Extrait de la monographie : Nos Ancêtres, les Aulerques Cenomans, selon Ammien : ( Timagène ), XV, 9, 4 - Pline  XVI, 3, - Camille Jullian : Histoire de la Gaule - liv. I, chap. VI et VII - 

Les Celtes ( Gaulois ), s’étaient transmis de génération en génération, le récit de  l’exode. Cinq cent ans plus tard les Druides dignes gardiens du savoir et  des traditions, portaient à la connaissance des Historiens

« ….. leurs Ancêtres, disaient-ils avaient abandonné leurs demeures «   

«  n’y pouvaient vivres…..ils habitaient, disaient -ils, dans des îles 

« lointaines, dernières du monde, et sur les terres « éloignées, bien au-delà du Rhin….. ». 

Des guerres incessantes perturbaient leur existence, ils avaient pour ennemis et les hommes et la nature. La mer inondait les rivages,

« …..les flots bouillonnants, leur arrachait les terres…. ».

Camille Jullian, nous donne une description : 

« …..les montées subites des eaux marines sur les côtes de Frise et  Jutland, 

« sont des catastrophes les plus effroyables que « puissent voir les hommes ».

Pline - XVI, 3,

« ….ces raz-de-marées sont attestés comme cause de la migration des « Cimbres  ( Florus - 1, 38,  1 ) ».

 Les mêmes causes ont produit les mêmes effets, écrit Marcks - p.36 .

Pline - XVI, 2 et 5, reliant  les  exodes Celtique et Cimbrique, s’étend longuement sur ces pays destinés aux inondations maritimes.

Des études ont été réalisées par les géologues du Schleswig-Holstein, elles démontrent et témoignent, de l’existence  d’un formidable  « flot de marée », qui aurait atteint 60 pieds soit 19,8 mètres de haut ( le pied à 33cm ), et aurait traversé la péninsule, de part en part, de l’ouest à l’est pour  finir à Kiel, vers l’an 630 avant notre ère. - Fack : p.24.

Plus près de nous,

Après avoir traversé le Massif Ardennais, par la vallée de la Meuse, puis franchi la «  Brèche du Vermandois », un nouveau territoire s’offrait à ce peuple. Une fraction se sépara de la troupe principale : les Aulerques Brancoviques, prenant la direction de la ( Côte d‘Or ), et le clan frère des : Arvernes, vers lzrégion de Gergovie.

Le gros de la masse imposante, continua vers l’Ouest par cette voie de terre vers Beauvais, franchissant ensuite la Seine à Pont de l’Arche, puis Evreux. Là les Aulerques Ébuvorices, s’installèrent dans la vallée de l’Eure et la région de cette ville, tandis que les Aulerques Léxoviens, s’implantaient dans la vallée de l’Avre, et la région de Lisieux.. Puis, les Aulerques Diablintes, s’établissaient dans la vallée de la Mayenne, et la région.

Quant à ce qui subsistait  de cette migration, les Aulerques Cénomans, prenaient possession de la vallée de la Sarthe, et implantaient leur capitale sur l’ »éperon » de la confluence de ce cours d’eau avec son principal affluent. Les Andes, frères d’armes et de civilisation ils poursuivaient vers la confluence de la Maine, avec la Loire

Notes

* - « La grande noyade du 8 septembre 1382, qui anéantit 30 apprisses des îles de Sylt et de Föhn »,

* - octobre 1634, un raz de marée coûta la vie à « 15 000 hommes » en Frise, 10 000 dans le Schleswig-Hosltein, et engloutit plus de 50 000 têtes de bétail,

* - le même phénomène, dans la même région le 25 décembre 1717, furent noyés 10 838 personnes et près de 90 000 têtes de bétail.

                     

Recto - verso d’un QUART de STATERE GAULOIS de l'an 300 avant notre ère - bronze.

Fibules en bronze polies, distinctives  permettaient de maintenir la cape blanche des Druides, et la pourpre des  chefs de guerre Aulerques ; sur leurs épaules.

En-dessous - fibule pour les guerriers, epour leurs capes brunes.

GEOGRAPHIE

Surface infra cénomanienne sur la marge orientale du Massif Armoricain.

Le département de la Sarthe, développe ses 6.206 km2, en marge à l’extrémité orientale du Massif Armoricain, directement au contact des auréoles Mésozoïques* du Bassin Parisien. L’érosion actuelle, et subactuelle *, ayant déblayé les assises du Crétacé et progressivement dégagé et mis en relief une paléotopograhie* ; ennoyée dans la transgression cénomanienne*.

Formation de la «  mer Cénomanien ne » - Document C.N.R.S.

Le socle de notre département résulte d’une évolution géomorphologique complexe, qui s’est constituée, entre la régression de la fin du Jurassique supérieur - Malm ( vers -135 M.a. ), et la transgression mésocrétacé ( après la forte régression précitée, les eaux marines réenvahissent progressivement notre territoire par extension vers le Nord de la mer Alpine ).

Au cours, de cette période de 5 M.a. ( de -96 à -91 M.a.) - étudié par A. d’Orbigny en 1847, au cours de laquelle, notre territoire submergé par la mer, a subi des phénomènes d’altération et d’érosion attaquant vigoureusement les assises exondées. De ce fait un épais manteau * résiduel s’est créé dont le démantèlement ultérieur alimentera la sédimentation du Crétacé. Quelques témoins directs ou indirects, de cette couverture d’altération ( ensemble de terrains sédimentaires reposant en discordance, sur l’ensemble Jurassique et Paléozoïque très plissé ); subsistent sous les premiers dépôts transgressifs.


Étendue de la transgression maritime ayant créée la « mer Cénomanienne ».

de 100,5 à 93,9 M.a. - défini et étudie par d’Orbigny en 1840.

Ainsi, projetée, l’étendue superficiel du pré-cénomanien, ne représentent pas seulement le substratum de la transgression cénomanienne, mais un paléo paysage qui nous permet d’envisager, la formation  pétro génétique de la série Crétacé.

Photos et documents A.G.

Paysage sarthois

La portion de territoire de la France, appelée département de la Sarthe, située entre l’extrémité des derniers contreforts orientaux du Massif Armoricain, et les premières ondulations du Bassin Parisien - arc formé au Nord-est par les collines du Perche . Ainsi, les courbes de niveaux orographiques occidentale oscillent de 40 à 40, c’est-à-dire 120 - 160 - 200 dans la région sarthoise au Sud-est d’ Alençon - dénommée « Alpes Mancelles », en prolongement méridional le « Massif Silléen » puis «  les Coévrons » - 280 - 240 - 200 - 160, et le « Massif de La Charnie » . Nous ne nous astreindrons pas aux limites historiques, qui ont très souvent variés, par contre nous nous limiteront à la « barrière de Perseigne » et à son immense «  Massif forestier » ; et évidemment aux contreforts du Perche, dressant une barrière avec la Normandie.

L’aspect général est caractérisé par une apparence en toit inversé, vers le Mans, précisant virtuellement le centre géographique.

Le tracé marqué des vallées souligne  sa régularité d’autant mieux que les veillées drainées sont nombreuses, et bien aplanis et peu souvent entaillés par des vallons secs. La faiblesse du drainage superficiel est due au substratum de craie ( Cénomanien ).

C’est avant tout un «  Pays de Bocage », chaque parcelle à une forme géométrique particulière, cernée par une haie, une clôture, ce qui donne vue du ciel, une image d’un puzzle géant, tandis qu’à l’horizontale, l’aspect d’une immense étendue boisée.

Notes

* - méso - préfixe tiré du grec : meso et signifiant : au milieu de , moyen.

Mésozoïque - nom masculin - a été défini par J. Philippe en 1818 - de méso et du grec : zôon signifiant animal. 

Ère géologique se développant de -245 à -65 M.a. , elle comprend : le Trias - le Jurassqiue, et le Crétacé.

* - Cénomanien -  de cenomanum - nom latin désignant Le Mans.

* - sub - préfixe tiré du latin : sub. - sous, signifiant : au-dessous de - presque.

* - paléotopographie - de paléo ou palaeo - préfixe tiré du grec : palaios signifiant ancien. La première orthographe est uilisée  dans les mots français, la seconde dans les mots latins ou latinisés.

Topographie - nom féminin - du grec : topos signifiant lieu ; et graphein = écrire. Science qui étudie les noms de lieux - Ensemble des noms de lieux portés sur une : carte topographique.

* - manteau - nom masculin - du latin : mantellum désignant le vêtement - Synonyme de : pallium - Enveloppe de la Terre située sous la croûte continentale ou océanique - Enveloppe externe du corps de certains invertébrés ( bivalves - brachiopodes - etc. ) - Adjectif : mantellique.

* - Il  y a environ 1,2 M.a., vers la fin de l’interglaciaire Donau/Günnz, les fluctuations climatiques se poursuivent et s’amplifient, et débute alors ce que l’on appelle le Pléistocène glaciaire. L’amplitude de ces glaciations froides et sèches, sera atténuée par les périodes interglaciaires, périodes tempérées et pluvieuses.

Les périodes glaciaires ont entraîné le dépôt de fines particules - le loess. Puis avec l’ère Quaternaire, au début du  Pléistocène, surviennent les glaciations du Günz I et Günz II, il y a 1,2 millions d’années et -700 000 ans ; puis suivent celles de Mindel  ( de 600 000 à 400 000 ans ) ; et Riss  (avec trois pics de froid intense, à - 300 000, -200 000 et -100 000 ans ). C’est à cette époque que les hommes domestiquent le feu ;

- glaciation  : de Günz de 1,2 M.a. à 700 000 ans

- interglaciaire  : Günz/Mindel de 700 à 650 000 ans

Régression marine, ayant délimitée la « mer Turonnienne ».

De 93,9 à 89,8 M.a. - défini et étudie par d’Orbigny en 1843.

                       

Anneau distinctif de guerriers Aulerques - bronze mat

MANCELLIA

Aux confins de la Normandie et du Maine, à l’extrémité Orientale de du Massif Armoricain et ses GRES , fermant à l’Est la Bretagne, se manifeste un «  Domaine granitique », et son activité volcanique intense, sur sa bordure Orientale entre Alençon ( 61 )et Évron (53).

Cette zone volcanique se circonscrit sur la bordure Orientale d’un Massif Armoricain d’origine Hercynienne, très arasé, sur la bordure littoral limité au Nord par le Synclinal de Sées, e au Sud La Charnie. Ainsi, la  Carrière de Voutré est ouverte dans le flanc du Synclinal Hercynien des Coëvrons.

La MANCELLIA, s’individualise nettement dans le Massif Armoricain, formant un ensemble granitique datant du Précambrien, intrusif dans les SCHISTES du Briovérien. Les Scientifiques pensent  que la Mancellia représente l’apophyse - c’est-à-dire l’extérieure vers la surface, d’un immense batholte* de 150 km. De large d’Ouest en Est, et de 90 km. De long du Nord vers le Sud - unité du batholite Manceau.

* - BATHOLITE

du grec : bathos signifiant profondeur, et lithos précisant pierre - c’est une roche ignée, qui pourrait être définie : masse de magma piégé et refroignit sous l’écorce terrestre.

Ce faciès est observable dans la  région des Coëvrons à Izé (53 ), dans le Massif de Pail - Saint-Pierre des Nids ( 53 ), et au Sud de Saint-Ténéré (72 ), dans les Alpes Mancelles.


Domaine de la Mancellia

GEOLOGIE

Crétacé supérieur de -9dividualise 6 à - 65 Millions d’années

D’une durée comparable au Crétacé inférieur de -135 à -96 Millions d’années, il se subdivise comme le précédent en six étages : 

- Cénomanien de -96 à-91 M.a. - Turonien de -91 à -88 M.a. comprenant le Ligérien et l’Angoumien - Campanien de -83 à -72 M.a. - Santonien de -87 à -83 M.a. - Coniacien de -88 à -87 M.a., composant l’Emschérien * ; ensuite le Maestrichtien ou Aturien englobant le Valdonien - le Fuvélien - le Bégydien - le Rognacien

Terres émergée au  Crétacé inférieur - Document Professeur J.-C.FRISCHER. 

Le Crétacé supérieur, selon Jean-Claude Fischer, professeur honoraire au M.N.H.N. de Paris commence avec la très importante transgression cénomanienne, déjà amorcée à l’Albien * vers -98 M.a. Dans ce qui devait être notre département. Beaucoup plus tard, un nouvel affaissement du plancher de basE, favorisa, et surtout provoqua un nouvel envahissement des eaux marines, qui submergèrent toutes les parties qui l’avaient été lors des précédentes transgressions du Bajocien, du Callovien, de L’Oxfordien pour les plus importantes. Le ressac gagna vers l’Ouest, en battre les roches du Paléozoïque, des derniers contreforts du Massif Armoricain, les démantelant même en de nombreux endroits.

Ce rivage dessiné, et descendant via Falaise, Argentan, traversant le département de l’Orne via Gacé, longeant au plus prés le Massif d’Ecouves, lui aussi issu du Massif Armoricain. Après avoir passé à l‘Est d’Alençon, suivant la grande ligne de failles Est / Ouest, isolant le « Massif ou plus précisément l’ île de Perseigne », par Fresnay-sur-Sarthe, Sillé le-Guillaume, Rouéssé-Vassé baignant au plus prés les hauteurs des Coëvrons, puis celles du « Massif de La Charnie », par Loué, entre Sablé et Malicorne gagne le Maine-et-loire. Sur le territoire sarthois, deux petits golfes se dessinent aux confins de la limite avec la Mayenne.

L’étage Cénomanien couvre dans le département de la Sarthe, une superficie de 172.800 hectares, sur une surface de 620.600 hectares. Cet étage a été parfaitement étudié et défini par A. d’Orbigny en 1847. Dénommé : Cénomanien de Cenomanum - Le Mans, dérivé directement de Cenomans - portion identifiée du grand et puissant peuple gaulois, les : Aulerques Cénomans, venus s’établir dans la vallée de la Sarthe vers le Vème siècle avant notre ère, tandis que les Aulerques Diablintes prenaient possession de la vallée de la Mayenne, les Aulerques Ebuvorices la vallée de l’Eure et le région d’ Evreux, les Aulerques Lexoviens, la vallée de la Touque et la région d’Evreux. Quant aux Andes, peuple frère des Aulerques, ils poursuivirent le chemin antique très bien défini, et prirent possession des territoires jouxtant le Maine, contrôlant les voies terrestres Est / Ouest de le rive droite de la Loire, et le franchissement de celle-ci aux Ponts-de-C - ( ce qui à été appelé, « la route espagnole du Cuivre, au Chalcolithique ancien et moyen » ) ou ( la route du bronze moyen ).

A. d’Orbigny, a déterminé l’étage Cénomanaien comme débutant à l’Albien ( de-108 à -96 M.a. ), et se terminant à l’aplomb de l’étage suivant - le Turonien ( de -91 à -88 M.a. ), en y englobant les : marnes à ostrea *

Cet étage présente des caractéristiques différentes, souvent très différentes, en fonction du lieu où on l’étudie. Ainsi, dans les environs du Mans, la strate la plus élevée, des couches sableuses,  a reçu la dénomination de  :  grès du Maine ou Cénomanien proprement dit, les parties crayeuses ont été appelées   :  craies de Rouen ou Rothomagien, considérés comme inférieur aux sables.

Lors du sondage effectué dans les années 1931 / 1834, aux Jacobins, à une altitude de +64,66, l’épaisseur des sables du Cénomanien est de 82,66 mètres ; tandis qu’à proximité du Jardin d’Horticulture son épaisseur est de 101 mètres. Au niveau des argiles Oxfordiens ( les affleurements Oxfordiens couvrent 28.900 hectares dans la Sarthe ). L’étude approfondie, de ces deux points, incitent d’éminents géologues à penser que deux étages, distincts ont été constitués l’un par une puissante transgression marine, venant du Nord, des rives normandes, après avoir recouvert une grand partie du Calvados et de l’Orne, les confins du Perche, et envahi notre département, l’autre très importante, venant du Midi, submergeant les parties de la Sarthe non recouvertes, et dont les dépôts se trouvèrent juxtaposés aux précédents, sauf en de très rares endroits, dans la partie Septentrionale de la Sarthe. Cette théorie est réfutée par Albert Guillier.

Terres émergées au Crétacé supérieur - Document Professeur J.-C. FRISCHER.

Notes

* - Maestrichtien ou Maastrichtien , a été défini par A. Dumont en 1849, de Maastricht - Hollande - étage le plus élevé du Crétacé et par lequel se termine l’ère Secondaire - Mésozoïque.

* - Emschérien - nom masculin - a été dé&fini par E. Mulnier-Chalmas et A. de Lapparrent en 1893, de l’Emsch, rivière allemande - partie inférieure du Sénonien.

* - Albien - nom masculin, a été défini par A. d’Orbigny en 1842, de Alba, nom latin désignant l’Aube - étage le plus élevé du Crétacé inférieuyr.

* -marne - nom féminin - mot d’origine gauloise, de :  maërl - roché sédimentaire constituée par un mélange de calcaire et d’argile, dans une proportion de  35% à 65% formant la transition entre les calcaires argileux ( calcaires marneux avec 5 à 35% d’argile ), et les argiles calcareuses ( marnes argileuses avec de 65 à 95 % d ‘argile ).


Trou à sable - Point d’extraction de sable du cénomanien dans les «  Landes du Bourray » - Photo A.G. 

CENOMANIEN
Transgression Cénomanienne

Un nouvel affaissement dans la partie Ouest de la plate forme constituant la base fondamentale de notre département, s’étendant du rebord Oriental du Massif Armoricain, au Bassin Parisien à l’Est ; s’étant produit. Les eaux océaniques venant du Nord, par «  l’entonnoir de l’estuaire de l’Orne » longeant le Massif Armoricain ( Massif d’Écouves ) s’engouffrèrent  et submergèrent la totalité de la Sarthe, soit 172.800 hectares., sur 620.600 .
Le ressac des eaux marines, vint battre le littoral ainsi dessiné par Fresnay-sur-Sarthe, Sillé-le-Guillaume, Loué, Sablé-sur-Sarthe, Malicorne et le Maine-et-Loire. les roches du Paléozoïque, formant la côte furent entamées et démantelées ; isolant l’ île de Perseigne.

Cet étage Cénomanien ( Cenomanum ), parfaitement délimité, et étudié par d’Orbigny, étage dont  l’épaisseur de bancs de grès de roussard est très variable, passant de I mètres ( ou moins ) à environ 17 mètre à La Bazoge. Il s’agit d’ungrès grossier à moyen, à éléments roulés de quartz, de silex et de jaspe ferrifère. On note un ciment siliceux est ferrugineux. La stratification est souvent oblique avec des différences angulaires entre 10 et 30°. Au-dessus du grès « roussard », on trouve un niveau de marnes gris-verdâtre, sableuses, micacées à débris coquillers. Elles n’apparaissent que très rarement à l’affleurement, la plupart dû temps sous forme de débris mélangés dans des colluvions de Pente. Des forages ont donné des épaisseurs variant de 5 à 10 mètres. Au-dessous se développe une couche d’épaisseur variable de sables roux, orangés ou jaunâtres, également stratifiés en oblique. La granulométrie et la nature des éléments y sont similaires à celles du grès «  roussard ». Ils ont exploités sous le nom de «  sables du Maine ou sables du Perche »

Échantillonage de dents de
ICHTHYOSAURUS a été défini par KOENIG en1818
du grec : ichthus signifiant poisson, et sauros précisant lézard.

                  
ICHTHYOSAURUS a été défini par KOENIG en1818
du grec : ichthus signifiant poisson, et sauros précisant lézard. embranchement :Vertébrés
classe : Reptiles
ordre : Ichthyosaurus
familles : Ichthyosaurisa

                  

Vertébres d'ICHTHYOSAURE


carton de pièces à nettoyer, à libérer de leur gangue de sédiments, on ramarquera des vertébres, des métatarses, des dents, et peut-être même des griffes....à identifier - Photo A.G. 

 LITHOTHEQUE 
                                                             avec André Gobenceaux 
                                                                        A.P.V.M.  1980 


André Gobenceaux, l’auteur - collectionneur.

                
Une lithothèque n’est pas, et ne sera jamais un musée. C’est complètement différent , voir diamétralement opposé. Une lithothèque n’est pas étalage et encore moins un déballage de fossiles,  de pièces rocheuses hétéroclites venus d’ailleurs.
Une lithothèque est un lieu où sont sélectionnés, non par la quantité, mais plus exactement par la qualité, et les caractéristiques  des échantillons de roches, des spécimens minéraux, des pièces fossilisées et silicifiées. C’est avant tout, un endroit de culture et sciences, respectent scrupuleusement les règles de Membres de l’Association de Paléontologie de Villers-sur-Mer depuis 1981.

Notes
* - Fossilisation
s. f. - phonétique : fo-si-li-za-si-on - radical : fossiliser - Ensemble des processus qui conduisent à la conservation des objets dans divers sédiments. Processus naturel, concernant le remplacement intégral, et à l’identique des éléments organiques d’un être mort, par des éléments minéraux, 

* - Fossile
Adjectif - phonétique : fo-si-le - du latin : fossilis signifiant extrait de la terre ; de fossum, pour fodsum de fore précisant : fouir, qui se rapporte à la racine sanskrit :budh définissant : creuser.

 * -  Géologie
s. f. - phonétique : jé-o-lo-jî - du grec : signifiant : terre, et logos précisant : discours - Science qui a pour but la connaissance des éléments qui composent le globe terrestre, de leur nature, de leur situation relative et des causes qui ont déterminé cette situation. La géologie nous explique également les transformations diverses dont la terre a été l’objet.

* -Lithothèque
n. f.  - lith (o)- lith (e)- nom formé du grec : litho signifiant pierre ; et de téké précisant boite - armoire - lieu où sont rangés dans un certain ordre des collections de pierres ( minéraux - cristaux - fossiles - etc. ).

* - Minéralogie
n. f.  - de l’anglais minéral, qui se rapporte aux corps inorganiques.

* - Paléontologie
s. f. - phonétique : pa-lé-on-to-lo-j - du préfixe grec : paléo signifiant : ancien , dérivant du grec : palaios même sens; et du grec : ôn = être ; logos = discours . 
Partie des Sciences Naturelles des fossiles, des êtres organisés aujourd’hui disparus de la surface de la terre.

                                     

Goutte d’ambre, et moustique prisonnier - 

ROCHES

La Terre comme le Soleil, a été une boule de feu , un globe incandescent, qui en se refroidissant donna une : « Croûte solide », principalement composée : de gneiss - de mica-schistes.

La «  Croûte terrestre », sur laquelle nous vivons, est la couche la plus externe de la Terre par sa composition. Les questions qui se présentent, dépendent exclusivement de ce que nous voulons savoir . 
De quels éléments chimiques, minéraux ou types de roches, elle est composée. Il peut apparaître comme surprenant, de connaître qu’un douzaine d’éléments chimiques, de minéraux diverset de roches, constituent 99% de cette croûte. Ainsi,
- les éléments chimiques qui dominent sont à 46% l’oxygène - à  27,7% le silicium - à 8,1 l’aluminium -  à 5% le fer - à 3,6% le calcium - à 2,8% le potassium - à 2,6% le sodium, et enfin à 2,1% le magnésium. Les roches les plus communes que j’ai rencontré,

Un nouvel affaissement du plateau continental dans le grand quart Nord-ouest. Se superposant aux dépôts du TOARCIEN les eaux marines revenues submergent dans notre département une plus grande surface, dessinant le Golfe d’Alençon, et séparant définitivement le Massif de Perseigne , le transformant en île ; du Massif d’d’ECOUVES ( Massif Armoricain ). Les dépôts furent nommées OOLITHES. Le TOARCIEN  présente pratiquement en continu des affleurements du Nord au Sud du département de la Sarthe, en s’intensifiant vers l’Ouest et le Sud-ouest en dégressif.

* - CROÛTE TERRESTRE
Les éléments les plus courants dans la «  Croûte terrestre », sont : l’oxygène = 46,6 % ; le silicium = 27,7 % ; l’aluminium = 8,1 % ; le fer = 5% ; le calcium =3,6 % ; le potassium = 2,8% ; le sodium = 2,8% ; et le magnésium = 2,1%.

* - CYCLE CALEDONIEN
adj. - Caledonia - nom latin de l’Écosse - cycle orogénique couvrant le Cambrien, l’Ordovicien et le Silurien

* - CYCLE HERCYNIEN
adj. - du latin : Hercunia sylva signifiant forêt hercynienne - Cycle orogénique paléozoïque débutant au Dévonien et se terminant avec le Permien . Il est responsable de la chaîne Hercynienne, visible en France et en  Europe.

* - MINERALOGIE
n. f.  - de l’anglais minéral, qui se rapporte aux corps inorganiques.

* - OROGENESE
n. f. - du grec oros signifiant montagne ; et gennan précisant engendrer - a été définie par G.K. GILBERT en 1890 - processus engendrant un relief.

* - TERRE
n. f.  - La Terre est une planète du système solaire. Sa forme est proche de celle d’un ellipsoïde de révolution un peu aplati aux pôles dont les dimensions sont: maximum 12.756 km. , minimum 12.714 km. C’est donc pratiquement une sphère de quelque 6.370 km. de rayon. Sa masse est de 5.977 x10,24 kg et sa densité moyenne est de 5.517.


Le PLAGIOCLASE est le minéral le plus important de la croûte terrestre. L’échantillon de DIABSE, présenté, est une ROCHE IGNEE MAFIQUE, le phénocristaux blancs allongés sont de cristaux de plagioclase, les noirs sont de l’AUGITE minérale ( pyroxène ).


Le GRANIT est une ROCHE IGNEE? Composée de QUARTZ de 20 à 60%, et de FELDSPATH de 35à 90 - Le FELDSPATH est ALCALIN;
Les roches qui ont kla tenerife en Quartz, et teneuer en Flsdpath différente, portent des noms différents.


FELDSPATH - est une roche dur, 6 à 5,5 sur l’échelle de MOHS - son clivage est bon, formant une surface en escalier, qui permet de le distinguer du QUARTZ, auquel il est souvent associé. Sa densité est de 2,6; son symbole : K. 6 c’est une roche commune.


QUARTZ - Massif de Perseigne -l’un des minéraux les plus répandus, constituant 12% de le «  Croûte terrestre ». Il est composé d’Oxygèene et de Silicium, qui sont de loin les éléments chimiques constituant cett Croûte terrestre.


QUARTZ - CRISTAL de ROCHE FUME, dénommé «  DIAMANT ‘ALENCON » - Carrières de GRANIT de CONDE-sur-SARTHE.


QUARTZ - CRISTAL de ROCHE VIOLET, dénommé «  AMETHYSTE ». 
La couleur violette est crée par la présence d’une petite quantité de fer.


BOMBE VOLCANIIQUE dite MICHE de PEIN, sur tapis de LAPILLI.



BOMBE VOLCANIQUE dit BOULET, mise à jour, et sauvée du dépotoir, lors du grand remembrement.


OBSIDIENNE - c’est un verre volcanique massif - c’est une roche ignée composée de matières magmatique en grande partie non cristallisée.


5 POINTES de FLECHES de FLECHES  taillées dans de l’OBSIDIENNE - Culture SOLUTREENNE.


GRES GROSSIER et graviers épars de PHTANITE et de QUARTZ.


GRES - cimentation de grains de QUARTZ et de PLANITE.


GRES ROUGE dit GRES ARMORICAIN.


ARKOSE - grès contenant au moins 25% de FELDSPATH


GRES QUARTZEUX formé à l’ORDOVICIEN.


GRES contenant en abondance des coquilles de BRACHIOPODES - Site PPERSEIGNE.


SCHISTE, issu d’un Calcaire BOUEUX - alternance de couches laires = carbonates ; et de couches sombres = boueuses - silicoclastiques.


SCHISTE, chargé en kérogène.


CALCAIRE est défini par deux critères : c’est une ROCHE SEDIMENTAIRE ; il est composé de CARBONATE de CALCIUM - Il est souvent très fossilifère


ANKERITE CALCITE - détachée par la gélifraction, tombée dans le lit de la Sarthe, et roulée par les eaux torrentielles de celle-ci pendant des centaines de milliers d’années.  


La couleur rougeâtre provient de la très forte teneur en glauconies. L’oxydation  du Fe II de la glauconie en Fe III précipite les oxydes de fer et teinte les sables e n rougeâtre - - Photos A.G. 


Carrière de grès de roussards, dans notre région . 

La précipitation de ces oxydes débouche sur de la goethite, de l’hematite, de la limonite…..Le « grès Roussard » : il s’agit d’un grès grossier à moyen, d’un grès marin qui s’est formé au cénomanien  vers 95 M.a., il repose sur les calcaires marins de l’Oxfordien. Il est par définition  une roche détritique, poreuse, formé d’un sable grossier cimenté par de l’oxyde ferrique, émanant de l’argile glauconieux, ce qui lui donne ces nuances si caractéristiques de l’ocre au violet bien teinté , passant par un roux intense, d‘où son nom de « roussard ». Les grains de sable sous un climat tropical du Crétacé supérieur ont baigné dans un ciment ferrugineux. D’où cette formation de grès très irrégulière donnant à la dalle des épaisseurs très variables. 


Le « Gès de Roussard », est une caractéristique des «  SABLES du CENOANIEN » - Ces SABLES ROUGEÄTRES, sont fortement chargés en particules ferrisues : la GLAUCONIE, l’oxydation de ceux-ci forme un solide ciment qui scelle les grains de sables.

Certaines zones le grès est plus ou moins dur du fait que les sont plus ou moins ferrugineux. Il se forme quelquefois en sous-sol parmi le grès roussard un minéral : la Goethite. 

De la même source, au Cénomanien inférieur et moyen, le «  Sables et Grès du Maine à intercalations argileuses » représentent un ensemble détritique grossier reposant sur l’Argile glauconieuse à minerai de fer par l‘intermédiaire d‘une surface de ravinement. Cette formation peut atteindre de 20  à 40 mètres dans la «  cuvette du Mans » est datée du Cénomanien inférieur ( Juignet - 1983 ), dont  le sommet appartient au Cénomanien moyen, affleure largement dans la plaine de Guécélard. Au cours du Crétacé entre 100 et 65 M.a., régnait un climat stable, en moyenne de 6 à 15°C plus élevé que de nos jours, il n‘y avait donc pas de glaces aux pôles selon Jacques Paquet. Compte tenu du haut niveau des eaux les mers épicontinentales, les mers à craie, étaient donc très étendues. 


Goethite ferrugineuse, trouvée à Guécélard à proximité d’un banc  grès de roussard

Vers la fin du Crétacé régression généralisée ( retrait des eaux marines ), consécutive à un fort refroidissement déjà perçu auparavant depuis l’Éocène supérieur. Au Sénonien vers 88 M.a., la mer se retire, la craie sera altérée en argile à silex sur le plateau de La Fontaine Saint-Martin. 


Limonite trouvée à Guécélard à proximité d’un banc de grès roussard dans du sable du cénomanien moyen - Document collection lithothèque.
- hydroxyde de fer : FeO ( OH ),  se présentant sous l’aspect  de concrétions jaunâtres ou verdâtres.

Le B.R.G.M., nous apprend, depuis la fin du Crétacé, la région mancelle appartient au domaine continental. Toutefois, au cours du Bartonien ( 40 à 37 M.a. : Éocène - ère Tertiaire ) la cuvette du Mans a été occupée par des lacs lagunaires en relation vers le sud-Ouest avec le golfe marin de Basse-Loire .

Les professeurs Y.Milon en 1936, L. Dangeard en 1946, G. Mary en 1964, J. Paquet en 2002, nous expliquent : au Miocène, la transgression Atlantique venue de l’Ouest par l’emplacement actuelle de la Vallée de la Loire, envahie les terres jusqu’au delà de Blois, le Lude se retrouve en bord de mer, La Flèche est sous les eaux marines, le ressac baigne la base des hauteurs qui surplombent Clermont-Créans . Le résultat du retrait de la mer est une nouvelle poussée alpine qui a soulevé l’Ouest à la fin du Miocène selon un axe passant par les vallées actuelles de l’Yonne et de la Seine. 

La Sarthe dénommée ( pré-Sarthe par le professeur Pomerol ), à notre latitude divaguée en toute liberté sur un plateau Tertiaire dont l’altitude variée de 65 à 90 mètres ( c‘est à-dire de 25 à 40 au-dessus du niveau moyen actuel du territoire communal Guécélardais ), pour confluer avec l’Océan Atlantique dans la région de Durtal.


Gros plan sur un «  Orgue de Roussard » - Photos A.G. 


Recherche de fossiles dans du Cénomanien.

FOSSILES
incontestablement…….ils témoignent !


ASPIDISCUS  CRISTATUS  a été défini par LAMARCK en 1816
embranchement : Cnidaires
classe : Anthozoaires
ordre : Cyclolitidae
familles : Aspidicus


AULOSMILIA COMPRESSA a été défdini par LAMARCK en 1816
embranchement : Invertébrés
classe : Anthozoaires
ordre : Hexacoalliaires
familles : Meandrinidae


CYCLOLITES  ELLIPTICUS 
a été défini par GUETTARD en 1863 
embranchement : Invertébrés
classe : Anthozoaires
ordre : Hexacoalliaires
familles : Cyclolitidae


CERASTREON  FLABELLATUM  a été défini par GOLDFUSS en 1863 
embranchement : Mollusques
classe : Lamellibranches
ordre : Ostreines
familles : Ostreidae


GYROSTREA OUREMENSE a été défini par CHOFFAT en 1898
embranchement : Mollusques
classe : Lamellibranches
ordre : Ostreines
familles : Ostreidae


RASTELLUM cf. GREGAREUM a été défini par SOWERBY en 1815
embranchement : Mollusques
classe : Lamellibranches
ordre : Ostreines
familles : Alectryona


EXOGYRA AFRICANA  a été défini par SAY en 1820
embranchement : Mollusques
classe : Bivalves
ordre : Ostreines
familles : Gryphaeidae


CHLAMYS ASPER a été défini par SOVERBY en 1815
embranchement : Mollusques
classe : Bivalves
ordre : Pictinidae
familles : Pictinidae



ORBIRHYNCHIA OUVIUIERI a été défini par d’ORBIGNY en en 1847
branchement : Brachiopodes
classe : Articulés
ordre : Télotrémates
familles Rhynchotidae


CYMATORHYNCHIA  QUADRIPLICATA a été défini par ALMERAS en 1966
embranchement : Brachiopodes
classe Articulés
ordre Télotrémates
familles Tétrarhynchiinae


RHYNCHONELLA CLEMENTOINA a été défini par d'ORBIGNY  en 1848
embranchement : Brachiopodes
classe Articulés
ordre Télotrémates
familles : Tétrarhynchiinae


CYCLOTHYRIS  VESPERTILLO a été défini par BROCCHI enn 1814
embranchement : Brachiopodes
classe Articulés
ordre Télotrémates
familles : Tétrarhynchiinae


TEREBRATULA BIPLICATA a été défini par MÜLLER en en 1776
embranchement : Brachiopodes
classe Articulés
ordre Télotrémates
familles : Térébratulatedilae


PSEUDOBERYX  SYRIACUS a été défini par HUMARBET en 1866
embranchement : Vertébrés
classe : Poissons
ordre : Béryciformes
familles : Alectryona


ARMIGATUS  BREVIISSIMUS  a été défini par BLAINVILLE en 1818
embranchement : Vertébrés
classe : Sélaciens
ordre : Ellimmichtyiformes
familles : Armitigae


Pince de CALLIANASSA CENOMANENSI  a été défini par LEACH en 1814
embranchement : Arthropodes
classe : Crustacés
ordre : Décapodes
familles : Callianassisae


BACULITES ANCEPS a été défini par  LAMARCKen 1822
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Baculitidae


ANISOCERAS PLICATILE COSTATUS a été défini par SOWERBY  en
 1819  
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Anisoceratidae


STOMOHAMITES+simplexSIMPLEX  a été défini par ORBIGNY   en
 1842 
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Anisoceratidae


SCIPONOCERAS BACULOÏDES  a été défini par MANTELLI  en 1822 
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Baculitidae



TURRILITES COSTATUS a été défini par LAMARCK en 1801
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Turritidae


SCHLOENBACHIA VARIANS a été défini par SOWERBY - 1817 
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Turritidae

ACANTHOCERAS RHOYOMAGENSE a été défini par BRONGNIARD en 1822
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Anthocerae


CALYCOCERAS GENTONI a été défini par BRONGNIART en 1862 
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Acanthoceratidae


CALYCOCERAS GENTONI a été défini par BRONGNIART en 1862 
ammonite pyritée
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Acanthoceratidae


PROTACANTHOCERAS s.p. a été défini par BRONGNIART en 1862 
ammonite pyritée ( 14,6 cm. )
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Acanthoceratidae


SCAPHITES EQUALIS a été défini par SOWERBY  en 1813
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Squafitidés




ANISOCERAS PERAMARUM  a  été défini par BRONGNIARD en 1822
embranchement : Mollusques
classe : Céphalopodes
ordre : Ammonoïdes
familles : Anisocerae


HEMIASTER BUFO a  été défini par BRONGNIARD en 1822
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Hémiastéridés


HOLASTER SUBGLOBOSUS a  été défini par LESKE en 1778
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Holastéridés


HOLASTER SUBGLOBOSUS a  été défini par LESKE en 1778
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Holastéridés


CATOPYGUS COLOMBARIUS a  été défini par  par LAMARCK en 1816 
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Holastéridés


TETRAGRAMMA VARIOLARIS a  été défini par  par COTTEAU - 1864
embranchement : Échinodermes réguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Pseodiadematidae


HEMIASTER BUUFO  a  été défini par  par BRONGNIART en 1822 
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Hemiasteridae


HOLASTER NODULOSUS  a  été défini par  par GODFUSS en 1826
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Holasteridae


HOLASTER SUBGLOBOSUS  a  été défini par  par LESKE en 1778 
embranchement : Échinodermes irréguliers
classe : Échinoïdes
ordre : Spatanguides
familles : Holasteridae




PTYCHODUS LEWESIENSIS a  été défini par  par LAMARCK en 1816 
embranchement : Vertébrés
classe : Élasmobranches 
ordre : Sélaciens
familles : Ptychodontidae


ENCHODUS LEWESIENSIS  a  été défini par  par MANTELL en 1816 
embranchement : Vertébrés
classe : Élasmobranches 
ordre : Actynoptériens
familles : Halcyons


Hémi-mandibule d’ENCHODUS LEWESLENSIS, scellé sur socle de ROCHE SEDIMENTAIRE du CEDOMANIEN


Autre hémi-mandibule d’ENCHODUS LEWESLENSIS , scellée sur socle de ROCHE SEDIMENTAIRE du CEDOMANIEN


Vertébres et partie du squelette d’ ENCHODUS LEWESLENSIS sur support ROCHE SEDIMENTAIRE du CENOMANNIEN


Vertébres  dorsales d’ENCHODUS LEWESLENSIS sur support ROCHE SEDIMENTAIRE du CENOMANNIEN


Autres vertébres d’ENCHODUS LEWESLENSIS sur support ROCHE SEDDIMENTAIRE du CENOMANNIEN


OSSEMENT d’un ENCHODUS LEWESLENSIS sur support ROCHE SEDDIMENTAIRE du CENOMANNIEN


Deux mandibules d »ENCHODUS LEWESLENSIS sur support ROCHE SEDDIMENTAIRE du CENOMANNIEN


Dents de SQUALICORAS PRISTODONTUS a  été défini par  par AGASSIZ en 1835
embranchement : Vertébrés
classe : Poissons
ordre : Eslamobranches
familles : Anacoracidae


Dents de CRETOLAMNA APPENDICULATA a  été défini par  par AGASSIZ en 1835
embranchement : Vertébrés
classe : Poissons
ordre : Eslamobranches
familles : Lamna Otodus


Mosasaurus camperi a été défini par MEYER en
embranchement : Vertébrés
classe : Reptiles
ordre : Lepidosauriens
familles : Mosasauridae

Les pièces fossiles ci-dessus préentées, sont issues de la collection cénomanienne de la lythothèque.


avec mon chapeau de brousse, et la loupe pendue à mon cou, mon plus fidèle Aami.
                                André Gobenceaux
                                 A.P.V.M.  1980