Centre : " Bourg de Guécélard en novembre 2024 - collection A.G.
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Mea fbula est in nomine meo
Mon Histoire est dans mon nom
Deux des quatre plaques indicatrices enfonte , fabriquées aux forges d'Antougné - Ste Gemmes ; rachetées par l'auteur A.G.
Photo satellitaire du : Bourg de Guéccélard.
Centre - Mairie et place du Gué
Carrefour de l'Eglise - 2ème feux tricolores
Carrefour du Point du Jour - 1er feux tricolores en arrivant du Mans - Antiquaire - ex-Gendarmerie à cheval - ex- Poterie-Faïencerie - ex-Auberge - ex-Métairie
1995

1963
1951
1948
Le Louisiana en 1946
la crêperie - en 1945 ( café - tabac - alambic - cordonnerie )
1935 - Eglise et bureau des P.T.T.
Auberge de : « La Botte d'Asperges », au travers des temps

Auberge dre la Croix Blanche qui a précédé la Botte d'Asperges en 1926

Terrasse de l'Auberge de la Croix Blanche ui a précédé : « La botte d'Asperges »- 1918
1905
Gare et tramways de la Sarthe en gare/halte de Guécélaer en 1900/1905
1900
1895/1900 - Départ de la « Malle Poste », en direction de Paris - Relais de Poste se trouvait : « Chemin Bas » à Guécélard.
Ensegne en fer forgé, du : « Relais de Poste »- collection A.G. »

1896
4ème église de Guécélard, et 1ère Mairie , officialisée le 31 juillet 1880 . En retour d’équerre, ave le panneau d’affichage, la 1ère école mixte , à classe unique. On remarquera les deux marronniers de la cours de récréation.
Municipalité de Guécélard
Écu de Guécélard
Mea fabula est in nomine meo - 2
Mon Histoire est dans mon nom
Légende : argentum onustum harenae
de sable à la bande argent chargée
* - Héraldique : la bande est une pièce honorable qui va de l’angle dextre du chef, à l’angle senestre de la pointe
Écu de Guécélard
* - Écu - s.m. - phonétique : é-ku ; du latin : scutum - du signifiant bouclier ; du grec skutos = peau - cuir ; se rattache à la racine : sanskrite : skit précisant : ouvrir - comparer : latin : cutis = peau ; l’ancien slave : shtitu pour shkitu ; a donné naissance à : scyld anglo-saxon ; ancien allemand : scilt définissant : bouclier.
Au Moyen Âge : les cavaliers avaient leurs écus criblé de traits. ; une devise des chevaliers: combattre à cheval avec la lance et l’écu.
L’écu portait le symbole héraldique d’un pays, d’un bourg, d’une famille.
par André Gobenceaux
Historien Chercheur
CUEP de 1991 à 2018
1- . En février 1227, la « Reine blanche - Blanche de Castille » en deuil de son mari, le roi Louis VIII, accompagnée de son fils , le futur roi Louis IX - Saint Louis, et d’une petite armée se dirigeant vers Nantes, , de passage à Gué Célard ; touchée par l'accueil fit don à vie aux habitants du lieu : « du droit de cueillette des fruits sauvages, de prendre noix et châtaignes, de ramassage de champignons, de bois pour le chauffage, et la construction ; , et celui de pâturage aux bovins, ovins, caprins, et porcins ; à eux et leurs descendants. ; dans les : terres royales du Bourray » - document consultable B.N.F.
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Photo satellite collection A.G.- on distingue la marquetterie des petites parcelles familiales.
Le texte présenté ci-après , n’est pas un brouillon, et, encore moins la copie d’un texte réalisé par un autre auteur . Il résulte exclusivement des études , des recherches rffectuées par un petit groupe de cinq personnes du Centre d’Etudes Permanentes, de l’Université du mMaine au Mans, constitué par Monsieur Denis Herbreteau, Maire de Guécélard de 1995 à 2001, sous l’ égide de Madame Anne Fillon - Professeur Emérite ; l’appui de Monsieuur l’Abbé Moinin, Conserateur du Fond Ancién de l’évêché du Maine.
Agé
uécélard
C’est par le sol,….son sol que Guécélard est apparu !
* - Géomorphologie - s.f. - prhonétique : gé-o-mor-fo-lo-j - du grec gé signifiant terre ; morphé désignant forme ; logos précidiscours - Science ayant pour but d’étudier les formes de la terre , et de les transcrire , de les développer.
Guécélard, est par définition un point fixe, permanent , et incontournable placé dans l‘immensité de l’environnement du paysage: « . très exactement situé par : 47° 52’ 33’’ Nord - 0° 07’ 46 ‘’ Est, au Sud-ouest de l’épicentre constitué par la cité Mancelle, d’une dépression hercynienne - ( d’âge Protérozoïque )*.. responsable de la formation des synclinaux des Coëvrons et de La Charnie .
* - période des temps géologiques comprises entre l’Archéen -2500 M.a. , et la Phanérozoïque -1600 M.a.
Cette dépression, calée entre la bordure occidentale/ouest du Bassin Parisien - ( plateau continental péri-armoricain ), et le rebord orientale/est d’une surrection hercynienne du socle Briovérien ( phase magmatique de - 590 à -540 M.a. /Cambrien - -542 +/-0,5 à -540 +5 M.a. du Précambrien supérieur ), de montagnes basses, érodées, connues sous le nom de Massif Armoricain ( Massif Varisque - Massif Hercynien ).
Carte du continent Hercynien
Terres émergées au Dogger soit de -175 M.a.à -154 +/-5 M.a.Au cours de l’ère Secondaire - Mésozoïque - de 251,oo +/- 0,4 à -65,5 +/-0,3 , notre région a été submergée par les éléments marins à deux reprises : au Lias - de -205 à -180 M.a; : où les dépôts marins ont contribué à niveler, les irrégularités du socle basal, et au Dogger - Jurassique Moyen de -180 à - 154 M.a., une sédimentation carbonatée déposée par des eaux peu agitées ; recouvre la plate-forme littorale Est/Orientale.
Ce rebord orienté Nord/Sud, est composé d‘un alignement de reliefs. : Massif de Pail dans l’angle granitique Alençonnais pour le raccordement avec le prolongement orientale du Massif d’Écouves. Le prolongement de cet alignement vers le Sud du Massif de Pail, puis des es Alpes mancelles , ensuite du Massif Silléen, des Coëvrons, et enfin de La Charnie, coupé par le « détroit du Poitou ). Le point le plus bas est établi à aux abords du lieu-dit : Villette : +36,2, quant au « Point culminant du territoire communal de Guécélard » il est fixé par la borne implantée par I.G.N précisant : « +47, au lieu-dit : Champ de la Butte ».
* - - selon les travaux et les rapports de - Jean-Claude Duplessis - Directeur de Recherche au C.N.R.S. au Laboratoire des Faibles radioactivités de Gif-sur-Yvette - ( UA-C.N.R.S-C.E.A. ) - et les les études de l’éminent géologue : Marcel Bertrand- Jean Chaline - Directeur de Recherche au C.N.R.S. - Directeur du Centre de Géodynamique sédimentaire et évolution géobiologique ( UA-C.N.R.S. 157 Dijon ) - Directeur du Laboratoire de Préhistoire et de paléoécologie du Quaternaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes -Président de la Sous-Commission de Stratigraphie du Quaternaire de l’Europe ( I.N.Q.U.A.).
« Balcon de Perseigne », rebord septentrionale de la : « dépression hercynienne Mancelle », et vue panoramique - collection A.G.Géologie
Guécélard - son sous-sol,
* - Géologie - s.f. - phonétique : jé-o-lo-jî - du grec : gé signifiant : terre, et logos précisant discours - Science qui a pour but la constance des éléments qui composent le globe terrestre, de leur nature, de leur situation relative, et des causes qui ont déterminé cette situation.
Au Mésozoïque - Ère Secondaire, à la fin de l’époque du Crétacé inférieur à l’étage de l’Albien vers -108 +/-3 M.a. ; une nouvelle et très importante turbulence tectonique se produisit dans l’hémisphère Sud, occasionnant , outre l’éloignement irréversible du continent Sud Américain, de celui de l’Afrique, provoquant en plus de l’élargissement de l’océan Atlantique Sud, l’ouverture de la « Faille volcanique de Yema », le pivotement de l’Afrique sur elle-même ouvrant une échancrure prélude à l’existence de la mer Méditerranée, et un rehaussement généralisé du niveau océanique du globe terrestre, le super transgressions océanographique.
Mer Cénomanienne , qui a recouvert le département de la Sarthe de 98,9 +/- 0,6 à 93,5 +/-0,2 M.a.
Ces deux transgressions marines ont manifestement marquées le sous sol Guécélardais, par l’importance des dépôts sableux. De 41 m. au Vieux Bourg, à 67 m au Plessis . Les sables du Cénomanien moyen, grossiers, roussâtres à foncé, recouverts par ceux de Cénomanien supérieur, graveleux, de couleur ocre/rouille . Ces sables plus ou moins colorés, ont donné par évidence l’appellation : Maine roux au « Pays Guécélardais « , par opposition au sous-sol calcaire/crayeux de : La Champagne Mancelle = Maine Blanc. Cette couleur roussâtre, est issue de la présence plus ou moins forte - hydroxyde de fer : FeO ( OH ). Il s’ensuivit : un nouvel affaissement du plancher Cambrien de la partie Occidentale de notre département . Les eaux océaniques venant du Nord s’engouffrèrent par le « goulet d’Argentan », débouchèrent par le « détroit d’Écouves », isolant « l’île de Perseigne » ; envahissant, submergeant la presque totalité de notre département, recouvrant 172.800 hectares.


à gauche : sable grossier du sous sol Guécélardais - Cénomanien moyen.
à droirte : sable graveleux du sous sol Guécélardais -
à gauche : Goethite ferrugineuse, trouvée à Guécélard à proximité d’un banc grès de roussard
à droite : Limonite trouvée à Guécélard à proximité d’un banc de grès roussard dans du sable du cénomanien moyen - Pièces extraites de la Litothèque privée de A.G.
* - Analyse - s.f. - du grec : analusis - décomposition ; formé de ana signifiant : de nouveau ; précisant : je délie, je résous. Résolution dissosiation division et analyse d’une chose

La couleur rousse à roussâtre du sous-sol Guécélardais, émise par la présence dhydrate et d’oxyde ferrique met en évidence l’ ineptie de placer Guécélard dans le : « Maine blanc ».
Août 2013, difficile d’évoquer….le Maine blanc…? aspect de la couleur de notre sol, et de l’épaisseur, dans le Bourray ; Cne de Guécélard .
Vue du « Front de Taille » indispensable pour couler les fondations de la « Mairie » de Guécélard. On remarque le va et vient du ressac déposant les couches de sables roussâtre, chargés en glauconies ferriques - collection A.G.
Quatre des carottages effectués sur Guécélard, dont il est intéressant dans examiné la composition. Pour, l’historique, on a une vision précise de notre sous sol, et de notre sol de leur, uand et comment, le territoire communal est apparu .
Guécélard son sol,
L’existence de l’intégralité de l’actuel territoire communal de Guécélard, étalé dans une vaste platitude appelée : « plaine de Guépard »découle d’un changement de cours de la rivière Sarthe, consécutif à des déformations tectoniques dans la Sud-ouest du département de la Sarthe, dont l’épicentre se situe dans la région de La Chapelle d’Aligné.
La surélévation du plancher basal Cambro-Silurien, provoqua au Pléistocène inférieur- de 1,8 à 1,5 M.a. , pour être un peu plus précis, au Ménapien - de 1,4 à 1,2 M.a. - période : Calabrien, étage : Émilien ; comme l’atteste l’analyse labo des alluvions. Elle révèle l’abandon définitif d’une rivière à chenaux anastomosés, comme en témoigne le lieux-dits de Fillé-sur-Sarthe : les Grandes Isles - les Basses Isles - les Petites Isles et les Isles du milieu ; vers un cours d’eau chenal unique, et son installation dans son lit actuel - lit mineur.. Il s’ensuit une diminution de pente de 0,63 % à 0,43%o obligeant la rivière à décrire de vastes méandres, une accumulation d’alluvions charriées par la rivière, puis abandonnées par elle lors de ses reptations, vers l’Ouest, au-dessus d’elle, formant une terrasse basse / berge gauche basse, excluant irréversiblement dans le passé, comme dans le présent, toute possibilité de transfert de charges, de la rivière vers la voie terrestre proche du ( chemin Mansais ), ou l’inverse.

Photo grossie, prise par la caméra du microscope, d’un échantillon de notre terre, terre d’un jardin du Bourg actuel de Guécélard - qualifiée par le B.R.G.M. d’Orléans d « ALLUVIONS ANCIENNES », que la rivière Sarthe abandonna lors de ses déplacements vers l’Ouest, suite au soulèvement du plancher basal de la région de La Chapelle d’Aligné. Les modifications climatiques du Pléistocène inférieur et moyen, permettent d’en étudier les migrations, et la création des méandres.
Son épaisseur est de 1,15 au lieu-dit : Buffard », et de 1,55 au : Jarrier.
Photo caméra microscope électronique numérique A.G.Terre de de Guécélard, photo grossie par la caméra du binoculaire - Analyse labo : Très acide parce que fortement délavée. Classé par le B.R.G.M., sous la définition « d’alluvions anciennes - FY - c’est-à-dire « Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante. Quant aux petits cailloux arrondis blancs, veinés de brun, ou de roux se ont des témoins un peu plus anciens datant de phases périglaciaires de l’Éburonien - de 1,8 à 1,7 M.a.
Suite à cette déformation tectonique, le cours Nord-Sud de la grande rivière, fut interrompu, et dévié vers l’Ouest , et elle cessa d’être un affluent droite du Loir. Dans sa nouvelle direction Ouest, elle conflua avec la rivière Mayenne à une alt. +14, dans la périphérie orientale d’Angers , à « Port Meslet », et former, sur 12 km ; à 318 km. de sa source à « Somsarthe - Cne de Soligny-la-Trappe La réunion des deux rivières, constitua : la Maine, sur 12 km. Et sa jonction avec la Loire.
Lors de ce déplacement par reptations latérales, elle abandonna au-dessus d’elle sur cette « rive basse » , formant « la plaine dite de Guécélard » cette terre grisâtre ; que nous connaissons bien, puisque c’est non seulement la terre de nos jardins., mais également celle de la totalité du territoire communal. Sans consistance, fluide qui la fait confondre avec du sable, mais qui n’en n’est pas. Très acide parce que fortement délavée. Classé par le B.R.G.M., sous la définition « d’alluvions anciennes - FY - c’est-à-dire « Diluvium gris ». Lesdites alluvions recouvrent de 1,2 à 1,85 m., la totalité des sables déposés au Cénomanien, composées essentiellement particules de quartz - calcaire, fedspath, tourmaline, et de mica ; résidus de l’érosion fluviale, que la Sarthe a pratiqué loin en amont, lors du véritable lessivage qu’elle a effectué ; fluide et inconsistante. Quant aux petits cailloux arrondis blancs, veinés de brun, ou de roux se ont des témoins un peu plus anciens datant de phases périglaciaires de l’Éburonien - de 1,8 à 1,7 M.a.
La particularité caractérisant, et spécifique de Guécélard, n’est pas topographique, elle est là encore géologique. L’intégralité du territoire communal de Guécélard est situé dans le « lit majeur de la rivière Sarthe », et ce depuis le Pléistocène - période géologique du Ménapien -1,4 à 1,2 M.a.. Ce fait, a une incidence cruciale, il place donc cette intégralité communale, dans le « bassin naturel d’expansion » des eaux de la rivière Sarthe.
à droite érosion fluviatile - les petits galets de quartz blanc, rolé pendante des millions d'années par la rivière Sarthe, lors des périodes épiglaciaires,puis abandonnés ;à gauche des petits galets de grès Roussard éolisés , dans le : Bourrays
« Guécélard.......ne se présente pas ! »
« Guécélard...... se découvre »
Reproduction à l'identique d'un acte daté de 1591, concernant une serviture afférente à un bordage-( manse ) du lieu du Gué Shellard - effectuée par le laboratoire de la B.N.F. - collection A.G.
Ce document est présenté, parce que actualisé au 1er juillet 2025 - Anré Gobenceaux - Historien-Chercheur-Auteur